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Africa . 77/4Mention de date : 2007 Paru le : 26/12/2007 |
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[article]
Titre : Pentecostalism Beyond Belief : Trust and Democracy in a Malawian Township Type de document : texte imprimé Auteurs : Harri Englund, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 477-499. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Trust -- Religious aspects -- Pentecostal churches. Trust -- Social aspects -- Malawi Democracy -- Malawi. Résumé : Le concept de croyance, dans son sens le plus fort, suppose un état intérieur qui différencie les croyants des non-croyants. Cet article suggère qu’un concept de confiance est plus adapté à l’étude de l’orientation religieuse chez les chrétiens pentecôtistes de Chinsapo, cité défavorisée de la capitale du Malawi. La confiance est un point critique car même au sein des congrégations pentecôtistes, tout membre peut être l’envoyé du diable. Les pasteurs doivent aussi faire preuve d’une grande indulgence pour encourager l’épanouissement spirituel des moins fervents. Les limites des congrégations pentecôtistes sont souvent perméables, et peu regardantes sur les différences doctrinaires. Les chrétiens pentecôtistes ont également des contacts fréquents avec des membres de leur famille, voisins, clients et collègues qui ne partagent pas leur orientation religieuse. Plutôt qu’une question de calcul de risque, la confiance naît par rapport aux dangers existentiels de malchance, de faim et de maladie qui touchent l’existence des habitants de la cité. Les contextes quotidiens de la vie dans la cité sont aussi importants que le prosélytisme pour créer de la confiance entre les Pentecôtistes et ceux qui n’ont pas encore vécu leur seconde naissance par le Saint Esprit. Contrairement aux opinions qui déplorent que les rapports de confiance particularisés des Africains soient un obstacle à la démocratie, cet article suggère que la confiance généralisée peut naître d’une orientation religieuse particulière. L’article attire l’attention sur les sources réelles de civilité et de confiance en Afrique contemporaine.
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 477-499.[article] Pentecostalism Beyond Belief : Trust and Democracy in a Malawian Township [texte imprimé] / Harri Englund, Auteur . - 2007 . - pp. 477-499.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 477-499.
Mots-clés : Trust -- Religious aspects -- Pentecostal churches. Trust -- Social aspects -- Malawi Democracy -- Malawi. Résumé : Le concept de croyance, dans son sens le plus fort, suppose un état intérieur qui différencie les croyants des non-croyants. Cet article suggère qu’un concept de confiance est plus adapté à l’étude de l’orientation religieuse chez les chrétiens pentecôtistes de Chinsapo, cité défavorisée de la capitale du Malawi. La confiance est un point critique car même au sein des congrégations pentecôtistes, tout membre peut être l’envoyé du diable. Les pasteurs doivent aussi faire preuve d’une grande indulgence pour encourager l’épanouissement spirituel des moins fervents. Les limites des congrégations pentecôtistes sont souvent perméables, et peu regardantes sur les différences doctrinaires. Les chrétiens pentecôtistes ont également des contacts fréquents avec des membres de leur famille, voisins, clients et collègues qui ne partagent pas leur orientation religieuse. Plutôt qu’une question de calcul de risque, la confiance naît par rapport aux dangers existentiels de malchance, de faim et de maladie qui touchent l’existence des habitants de la cité. Les contextes quotidiens de la vie dans la cité sont aussi importants que le prosélytisme pour créer de la confiance entre les Pentecôtistes et ceux qui n’ont pas encore vécu leur seconde naissance par le Saint Esprit. Contrairement aux opinions qui déplorent que les rapports de confiance particularisés des Africains soient un obstacle à la démocratie, cet article suggère que la confiance généralisée peut naître d’une orientation religieuse particulière. L’article attire l’attention sur les sources réelles de civilité et de confiance en Afrique contemporaine.
The Teso Insurgency Remembered / JONES Ben in Africa, 77/4 (2007)
[article]
Titre : The Teso Insurgency Remembered : Churches, Burials and Propriety Type de document : texte imprimé Auteurs : JONES Ben, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 500-516. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Insurgency -- Social aspects -- Uganda -- Teso -- History -- 20th century. Violence -- Religious aspects -- Christianity -- History -- 20th century. Religion and sociology -- Uganda -- Teso -- History -- 20th century. Teso (Uganda) -- Social conditions -- 20th century. Résumé : Entre 1986 et 1993, la région de Teso, dans l’Est de l’Ouganda, a été le théâtre d’une insurgence violente. Le souvenir de cette insurgence est celui d’une période de brutalité caractérisée par une désintégration des normes de respect et de réciprocité. Des hommes jeunes visaient et tuaient des hommes âgés, et la vie se repliait vers l’intérieur. Au cours des années qui ont suivi l’insurgence, un certain nombre d’évolutions institutionnelles ont reflété cette expérience. Les églises pentecôtistes ont été de plus en plus nombreuses à s’établir dans la région, tandis que des formes de culte charismatiques étaient introduites dans les églises anglicanes et catholiques. Des sociétés de funérailles ont été mises en place et, dans les tribunaux locaux, la présentation des affaires a connu un changement d’orientation. Dans toutes ces diverses institutions, il y a eu une tentative de tirer un trait sur la violence du passé récent. Parmi les thèmes communs identifiés dans la vie des villages teso figurait l’importance croissante accordée aux notions de propriété et de respectabilité (que ce soit à l’église, au tribunal ou aux funérailles). En privilégiant de nouvelles formes de socialité et d’obligation, les églises et les sociétés de funérailles favorisaient le sens d’un retour à la prospérité; l’idée que le passé pouvait être dissocié du présent. Or, dans le même temps, la tentative de tirer un trait sur le passé faisait de l’insurgence, ou plut ôt du souvenir de l’insurgence, un puissant catalyste de changement. L’article examine l’influence continue de l’insurgence sur les processus de changement social et politique à Teso.
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 500-516.[article] The Teso Insurgency Remembered : Churches, Burials and Propriety [texte imprimé] / JONES Ben, Auteur . - 2007 . - pp. 500-516.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 500-516.
Mots-clés : Insurgency -- Social aspects -- Uganda -- Teso -- History -- 20th century. Violence -- Religious aspects -- Christianity -- History -- 20th century. Religion and sociology -- Uganda -- Teso -- History -- 20th century. Teso (Uganda) -- Social conditions -- 20th century. Résumé : Entre 1986 et 1993, la région de Teso, dans l’Est de l’Ouganda, a été le théâtre d’une insurgence violente. Le souvenir de cette insurgence est celui d’une période de brutalité caractérisée par une désintégration des normes de respect et de réciprocité. Des hommes jeunes visaient et tuaient des hommes âgés, et la vie se repliait vers l’intérieur. Au cours des années qui ont suivi l’insurgence, un certain nombre d’évolutions institutionnelles ont reflété cette expérience. Les églises pentecôtistes ont été de plus en plus nombreuses à s’établir dans la région, tandis que des formes de culte charismatiques étaient introduites dans les églises anglicanes et catholiques. Des sociétés de funérailles ont été mises en place et, dans les tribunaux locaux, la présentation des affaires a connu un changement d’orientation. Dans toutes ces diverses institutions, il y a eu une tentative de tirer un trait sur la violence du passé récent. Parmi les thèmes communs identifiés dans la vie des villages teso figurait l’importance croissante accordée aux notions de propriété et de respectabilité (que ce soit à l’église, au tribunal ou aux funérailles). En privilégiant de nouvelles formes de socialité et d’obligation, les églises et les sociétés de funérailles favorisaient le sens d’un retour à la prospérité; l’idée que le passé pouvait être dissocié du présent. Or, dans le même temps, la tentative de tirer un trait sur le passé faisait de l’insurgence, ou plut ôt du souvenir de l’insurgence, un puissant catalyste de changement. L’article examine l’influence continue de l’insurgence sur les processus de changement social et politique à Teso.
Practices of Relatedness and the Re-Invention of Duol As a Network of Care for Orphans and Widows in Western Kenya / Erick Otieno Nyambedha in Africa, 77/4 (2007)
[article]
Titre : Practices of Relatedness and the Re-Invention of Duol As a Network of Care for Orphans and Widows in Western Kenya Type de document : texte imprimé Auteurs : Erick Otieno Nyambedha, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 517-534. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : HIV-positive persons -- Care -- Social aspects -- Kenya. Luo (Kenyan and Tanzanian people) -- Social networks -- Kenya. Orphans -- Services for -- Kenya. Widows -- Services for -- Kenya. Résumé : Duol est un terme utilisé à propos de la vie traditionnelle luo pour signifier unité et solidarité au sein d’un lignage sous l’autorité des anciens. Cette autorité avait plus de proéminence au cours de la période précoloniale et de la socialité luo post-coloniale immédiate. Elle s’est progressivement affaiblie sous l’impact de la modernité au cours de la période post-indépendance. L’institution du duol est alors tombée en désuétude. L’émergence de la pandémie du VIH/SIDA a ravivé le besoin d’unité et de solidarité pour trouver des solutions communautaires. Les principes d’origine du duol se manifestent aujourd’hui dans une version transformée du duol et des initiatives communautaires collaboratives similaires. Cet article suggère que les actions d’aide aux communautés affectées par la pandémie de VIH/SIDA devraient s’inspirer des diverses initiatives collaboratives communautaires. Il soutient que les institutions traditionnelles pourraient être réinventées, en période tourmentée, sous de nouvelles formes de liens à travers lesquels l’action humaine est canalisée pour contrer les difficultés graves auxquelles sont confrontées les communautés rurales.
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 517-534.[article] Practices of Relatedness and the Re-Invention of Duol As a Network of Care for Orphans and Widows in Western Kenya [texte imprimé] / Erick Otieno Nyambedha, Auteur . - 2007 . - pp. 517-534.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 517-534.
Mots-clés : HIV-positive persons -- Care -- Social aspects -- Kenya. Luo (Kenyan and Tanzanian people) -- Social networks -- Kenya. Orphans -- Services for -- Kenya. Widows -- Services for -- Kenya. Résumé : Duol est un terme utilisé à propos de la vie traditionnelle luo pour signifier unité et solidarité au sein d’un lignage sous l’autorité des anciens. Cette autorité avait plus de proéminence au cours de la période précoloniale et de la socialité luo post-coloniale immédiate. Elle s’est progressivement affaiblie sous l’impact de la modernité au cours de la période post-indépendance. L’institution du duol est alors tombée en désuétude. L’émergence de la pandémie du VIH/SIDA a ravivé le besoin d’unité et de solidarité pour trouver des solutions communautaires. Les principes d’origine du duol se manifestent aujourd’hui dans une version transformée du duol et des initiatives communautaires collaboratives similaires. Cet article suggère que les actions d’aide aux communautés affectées par la pandémie de VIH/SIDA devraient s’inspirer des diverses initiatives collaboratives communautaires. Il soutient que les institutions traditionnelles pourraient être réinventées, en période tourmentée, sous de nouvelles formes de liens à travers lesquels l’action humaine est canalisée pour contrer les difficultés graves auxquelles sont confrontées les communautés rurales.
Violence, Sacrifice and Chiefship in Central Equatoria, Southern Sudan / Cherry Leonardi in Africa, 77/4 (2007)
[article]
Titre : Violence, Sacrifice and Chiefship in Central Equatoria, Southern Sudan Type de document : texte imprimé Auteurs : Cherry Leonardi, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 535-558. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Sudan -- History -- Civil War, 1983-2005 -- Social aspects. Chiefdoms -- Sudan -- Equatoria Region. Sudan People's Liberation Army. Equatoria Region (Sudan) -- Politics and government. Résumé : Cet article étudie des histoires orales et des débats de chefs spécifiques aux lendemains de la guerre de la SPLA au sein de deux chefferies du Sud du Soudan. Il soutient que ces histoires locales sont très révélatrices de la relation historique entre l’É tat et la société (et notamment la médiation de la violence externe), qui est centrale pour comprendre la légitimité de l’autorité locale. Au lieu d’être le bras fort de l’É tat, les chefs ont idéalement joué le rôle de médiateurs et détourné la violence d’é tat (et des rebelles). Contrairement à d’autres exemples africains, ils ont été marginaux en termes de structures de propriété foncière et de patriclan, de sorte que la chefferie a offert une définition plus inclusive et pragmatique de la communauté que ne l’ont fait les discours patrilinéaires. Comme ailleurs dans le Sud du Soudan, les premiers chefs étaient souvent des médiateurs indirects avec des origines marginales ou extérieures, et leur accès à la force gouvernementale a été contrebalancé par l’autorité continue des chefs de pluie, des anciens, des lignages supérieurs et des ‘‘oncles maternels’’. Les actions de gouvernance actuelles qui traitent les chefs comme les gardiens exclusifs des terres et des coutumes de la communauté peuvent être en contradiction avec les interprétations locales du r ôle du chef. Les histoires orales des origines des chefs reflètent un accord symbolique passé avec le gouvernement et avec les chefs, par lequel ces derniers utilisent leur ‘‘bon parler’’ pour régler les problèmes de violence par lamédiation et, si nécessaire, se sacrifient pour ‘‘sauver’’ les personnes de la force extérieure/gouvernementale.
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 535-558.[article] Violence, Sacrifice and Chiefship in Central Equatoria, Southern Sudan [texte imprimé] / Cherry Leonardi, Auteur . - 2007 . - pp. 535-558.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 535-558.
Mots-clés : Sudan -- History -- Civil War, 1983-2005 -- Social aspects. Chiefdoms -- Sudan -- Equatoria Region. Sudan People's Liberation Army. Equatoria Region (Sudan) -- Politics and government. Résumé : Cet article étudie des histoires orales et des débats de chefs spécifiques aux lendemains de la guerre de la SPLA au sein de deux chefferies du Sud du Soudan. Il soutient que ces histoires locales sont très révélatrices de la relation historique entre l’É tat et la société (et notamment la médiation de la violence externe), qui est centrale pour comprendre la légitimité de l’autorité locale. Au lieu d’être le bras fort de l’É tat, les chefs ont idéalement joué le rôle de médiateurs et détourné la violence d’é tat (et des rebelles). Contrairement à d’autres exemples africains, ils ont été marginaux en termes de structures de propriété foncière et de patriclan, de sorte que la chefferie a offert une définition plus inclusive et pragmatique de la communauté que ne l’ont fait les discours patrilinéaires. Comme ailleurs dans le Sud du Soudan, les premiers chefs étaient souvent des médiateurs indirects avec des origines marginales ou extérieures, et leur accès à la force gouvernementale a été contrebalancé par l’autorité continue des chefs de pluie, des anciens, des lignages supérieurs et des ‘‘oncles maternels’’. Les actions de gouvernance actuelles qui traitent les chefs comme les gardiens exclusifs des terres et des coutumes de la communauté peuvent être en contradiction avec les interprétations locales du r ôle du chef. Les histoires orales des origines des chefs reflètent un accord symbolique passé avec le gouvernement et avec les chefs, par lequel ces derniers utilisent leur ‘‘bon parler’’ pour régler les problèmes de violence par lamédiation et, si nécessaire, se sacrifient pour ‘‘sauver’’ les personnes de la force extérieure/gouvernementale. The Cwezi-kubandwa Debate / Shane Doyle in Africa, 77/4 (2007)
[article]
Titre : The Cwezi-kubandwa Debate : Gender, Hegemony and Pre-Colonial Religion in Bunyoro, Western Uganda Type de document : texte imprimé Auteurs : Shane Doyle, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 559-581. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Religion Etat Ouganda BunyoroFemmes Politique Résumé : Le culte du kubandwa (cwezi) était la forme de croyance religieuse la plus proéminente dans la région interlacustre d’Afrique de l’Est au cours de la période précoloniale. Il est considéré depuis longtemps comme un élément de soutien idéologique aux régimes monarchiques de la région. Or, des savants ont récemment mis en contraste les ambitions hégémoniques de l’É tat avec des éléments indiquant que le kubandwa (cwezi) a également fourni des ressources idéologiques et organisationnelles aux opposants aux structures d’autorité précoloniales. Des historiens du culte ont notamment émis l’hypothèse que le kubandwa (cwezi) offrait aux femmes un refuge contre les institutions politiques et domestiques patriarchales, et qu’il était dominé par les femmes en termes de ses dirigeants, de ses membres et de ses idiomes. Cet article remet en question la nouvelle orthodoxie en suggérant la possibilité que les deux rôles traditionnels de la religion, hégémonique et contre-hégémonique, aient été surestimés. Un réexamen des sources nyoro indique au contraire que le kubandwa (cwezi) était loin d’être homogène et dominant, que le kubandwa n’était pas en opposition évidente aux autres croyances religieuses prétendument dominées par les hommes, et que le kubandwa (cwezi) était porteur d’exploitation des femmes, mais également d’habilitation des femmes. Ces observations appellent soit à une réévaluation de la nature du kubandwa (cwezi) dans la région, soit à une prise de conscience que ce culte était bien plus diversifié sur le plan géographique que l’on avait pu le croire jusqu’à présent.
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 559-581.[article] The Cwezi-kubandwa Debate : Gender, Hegemony and Pre-Colonial Religion in Bunyoro, Western Uganda [texte imprimé] / Shane Doyle, Auteur . - 2007 . - pp. 559-581.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 559-581.
Mots-clés : Religion Etat Ouganda BunyoroFemmes Politique Résumé : Le culte du kubandwa (cwezi) était la forme de croyance religieuse la plus proéminente dans la région interlacustre d’Afrique de l’Est au cours de la période précoloniale. Il est considéré depuis longtemps comme un élément de soutien idéologique aux régimes monarchiques de la région. Or, des savants ont récemment mis en contraste les ambitions hégémoniques de l’É tat avec des éléments indiquant que le kubandwa (cwezi) a également fourni des ressources idéologiques et organisationnelles aux opposants aux structures d’autorité précoloniales. Des historiens du culte ont notamment émis l’hypothèse que le kubandwa (cwezi) offrait aux femmes un refuge contre les institutions politiques et domestiques patriarchales, et qu’il était dominé par les femmes en termes de ses dirigeants, de ses membres et de ses idiomes. Cet article remet en question la nouvelle orthodoxie en suggérant la possibilité que les deux rôles traditionnels de la religion, hégémonique et contre-hégémonique, aient été surestimés. Un réexamen des sources nyoro indique au contraire que le kubandwa (cwezi) était loin d’être homogène et dominant, que le kubandwa n’était pas en opposition évidente aux autres croyances religieuses prétendument dominées par les hommes, et que le kubandwa (cwezi) était porteur d’exploitation des femmes, mais également d’habilitation des femmes. Ces observations appellent soit à une réévaluation de la nature du kubandwa (cwezi) dans la région, soit à une prise de conscience que ce culte était bien plus diversifié sur le plan géographique que l’on avait pu le croire jusqu’à présent.
What Came First, the Nation or the State? Political Process in the Comoro Islands / Iain Walker in Africa, 77/4 (2007)
[article]
Titre : What Came First, the Nation or the State? Political Process in the Comoro Islands Type de document : texte imprimé Auteurs : Iain Walker, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 582-605. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : National state. Comoros -- Politics and government. Résumé : On attribue souvent le large échec de l’É tat post-colonial en Afrique à un manque d’unité sociale et culturelle, et donc d’identité nationale, dans les territoires en question. En Europe, l’é tat a été conceptualisé, sur un plan historique, comme ayant les mêmes limites géographiques que la nation, une unité culturelle apparemment ‘‘naturelle’’ débouchant sur une cohésion politique et permettant d’éviter un conflit ethnique. En Afrique, le concept (et la réalité) de nation est souvent absent, ce qui est parfois considéré comme un obstacle sur la voie de la stabilité politique. Or, la suggestion selon laquelle un é tat dont la population afficherait l’homogénéité culturelle nécessaire formerait et resterait une nation puis, par là -même, un é tat stable et prospère, est remise en question par le cas des Comores. Malgré une unité socioculturelle apparente, on y décèle peu d’évolution vers le développement d’une nation; on constate en effet qu’à la base de l’échec de l’é tat se trouve un déni explicite de l’unité socioculturelle.
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 582-605.[article] What Came First, the Nation or the State? Political Process in the Comoro Islands [texte imprimé] / Iain Walker, Auteur . - 2007 . - pp. 582-605.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/4 (2007) . - pp. 582-605.
Mots-clés : National state. Comoros -- Politics and government. Résumé : On attribue souvent le large échec de l’É tat post-colonial en Afrique à un manque d’unité sociale et culturelle, et donc d’identité nationale, dans les territoires en question. En Europe, l’é tat a été conceptualisé, sur un plan historique, comme ayant les mêmes limites géographiques que la nation, une unité culturelle apparemment ‘‘naturelle’’ débouchant sur une cohésion politique et permettant d’éviter un conflit ethnique. En Afrique, le concept (et la réalité) de nation est souvent absent, ce qui est parfois considéré comme un obstacle sur la voie de la stabilité politique. Or, la suggestion selon laquelle un é tat dont la population afficherait l’homogénéité culturelle nécessaire formerait et resterait une nation puis, par là -même, un é tat stable et prospère, est remise en question par le cas des Comores. Malgré une unité socioculturelle apparente, on y décèle peu d’évolution vers le développement d’une nation; on constate en effet qu’à la base de l’échec de l’é tat se trouve un déni explicite de l’unité socioculturelle.