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Africa . 77/2Mention de date : 2007 Paru le : 21/05/2007 |
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Ajouter le résultat dans votre panierThe Life and Afterlife of Yaa Asantewaa / Tom C. McCaskie in Africa, 77/2 (2007)
[article]
Titre : The Life and Afterlife of Yaa Asantewaa Type de document : texte imprimé Auteurs : Tom C. McCaskie, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 151-179. Langues : Anglais (eng) Résumé : Cet article est consacré à la reine mère Yaa Asantewaa (vers 1830–1921) d’Edweso (Ejisu) en pays Ashanti, localement célèbre dans la tradition pour son r ôle supposé de leader lors du dernier conflit anglo-ashanti (1900–01), et aujourd’hui célébrée internationalement comme le symbole de la femme africaine et de la résistance au colonialisme européen. L’article s’articule en trois parties. La première partie examine les archives historiques concernant Yaa Asantewaa et les place dans le contexte contrasté des relations entre Edweso et Kumasi avant, pendant et après son existence. Elle étudie également son r ôle dans la guerre de 1900–01 et les interprétations nationalistes qui seront données à ce rôle plus tard par les commentateurs ashanti et ghanéens. La seconde partie examine la politique des célébrations organisées en pays Ashanti en 2000 pour commémorer le centenaire de la dernière guerre angloashanti et honorer Yaa Asantewaa pour le r ôle qu’elle y a joué. Le débat porte ici sur la lutte entre l’élite ashanti dirigeante et le gouvernement Rawlings d’Accra pour s’approprier la réputation de Yaa Asantewaa, et la définir et la réinterpréter à des fins politiques contemporaines. C’était également une période importante et révélatrice précédant les élections nationales ghanéennes de 2000, dans lesquelles le parti NPP ashanti de J. A. Kufuor a fini par renverser le parti NDC de Rawlings, qui était au pouvoir depuis vingt ans au Ghana sous des incarnations diverses. La troisième partie examine l’après-vie récente et croissante de Yaa Asantewaa à l’ère de la mondialisation et d’Internet. Elle s’intéresse en particulier aux interprétations qui lui sont données par les Américains de descendance africaine et aux expressions culturelles de son statut actuel, à savoir, peut-être, la plus célèbre des femmes africaines précoloniales. Elle se penche ensuite sur les réactions ashanti à l’internationalisation de Yaa Asantewaa. De manière générale, et à travers le cas de Yaa Asantewaa, cet article vise à montrer qu’en pays Ashanti, comme partout en Afrique, l’histoire est une présence continue et vivante, constamment disputée, retravaillée et reconfigurée afin que le passé serve de nouveaux besoins et aspirations.
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 151-179.[article] The Life and Afterlife of Yaa Asantewaa [texte imprimé] / Tom C. McCaskie, Auteur . - 2007 . - pp. 151-179.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 151-179.
Résumé : Cet article est consacré à la reine mère Yaa Asantewaa (vers 1830–1921) d’Edweso (Ejisu) en pays Ashanti, localement célèbre dans la tradition pour son r ôle supposé de leader lors du dernier conflit anglo-ashanti (1900–01), et aujourd’hui célébrée internationalement comme le symbole de la femme africaine et de la résistance au colonialisme européen. L’article s’articule en trois parties. La première partie examine les archives historiques concernant Yaa Asantewaa et les place dans le contexte contrasté des relations entre Edweso et Kumasi avant, pendant et après son existence. Elle étudie également son r ôle dans la guerre de 1900–01 et les interprétations nationalistes qui seront données à ce rôle plus tard par les commentateurs ashanti et ghanéens. La seconde partie examine la politique des célébrations organisées en pays Ashanti en 2000 pour commémorer le centenaire de la dernière guerre angloashanti et honorer Yaa Asantewaa pour le r ôle qu’elle y a joué. Le débat porte ici sur la lutte entre l’élite ashanti dirigeante et le gouvernement Rawlings d’Accra pour s’approprier la réputation de Yaa Asantewaa, et la définir et la réinterpréter à des fins politiques contemporaines. C’était également une période importante et révélatrice précédant les élections nationales ghanéennes de 2000, dans lesquelles le parti NPP ashanti de J. A. Kufuor a fini par renverser le parti NDC de Rawlings, qui était au pouvoir depuis vingt ans au Ghana sous des incarnations diverses. La troisième partie examine l’après-vie récente et croissante de Yaa Asantewaa à l’ère de la mondialisation et d’Internet. Elle s’intéresse en particulier aux interprétations qui lui sont données par les Américains de descendance africaine et aux expressions culturelles de son statut actuel, à savoir, peut-être, la plus célèbre des femmes africaines précoloniales. Elle se penche ensuite sur les réactions ashanti à l’internationalisation de Yaa Asantewaa. De manière générale, et à travers le cas de Yaa Asantewaa, cet article vise à montrer qu’en pays Ashanti, comme partout en Afrique, l’histoire est une présence continue et vivante, constamment disputée, retravaillée et reconfigurée afin que le passé serve de nouveaux besoins et aspirations. Ideology, Regionalism, Self-Interest and Tradition / Bob Kelly ; R. B. Bening in Africa, 77/2 (2007)
[article]
Titre : Ideology, Regionalism, Self-Interest and Tradition : An Investigation into Contemporary Politics in Northern Ghana Type de document : texte imprimé Auteurs : Bob Kelly, Auteur ; R. B. Bening Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 180-207. Langues : Anglais (eng) Résumé : Cet article met l’accent sur trois points : (1) la particularité historique et contemporaine du Nord du Ghana par rapport au reste du pays; (2) dans quelle mesure le Nord est en lui-même une entité politique unie distincte; et (3) la pertinence, pour la région, des analyses en concurrence de la politique ghanéenne qui soulignent :
l’importance continue d’une conscience politique "du nord " distincte;
le rôle des traditions politiques ghanéennes en concurrence, sur la base de l’idéologie et des divisions socioéconomiques liées;
la montée de l’intérêt personnel conscient de la part des électeurs;
l’importance continue des loyautés et rivalités locales, dont beaucoup sont antérieures à l’arrivée des Britanniques dans la région dans les dernières décennies du dix-neuvième siècle.
L’article soutient qu’en l’absence d’analyse monocausale satisfaisante de la politique du nord, les vieilles rivalités et divisions internes, ainsi que les problèmes locaux particuliers, ont joué un rôle très important dans la détermination des caractéristiques de sa politique. Il suggère par ailleurs que si l’intérêt personnel et les différences idéologiques et socioéconomiques liées jouent certes un rôle dans la détermination des sympathies et allégeances politiques des membres de l’élite politique, leur rôle indépendant dans la détermination des habitudes de vote au niveau local est cependant limité. Si les anciens modèles de loyauté et divisions peuvent varier en intensité et en impact de temps en temps, il n’en reste pas moins qu’ils ont encore la capacité de façonner le comportement politique en général, et le comportement électoral en particulier. Cette analyse n’est pas spécifique au nord, car des régions du sud et de l’est ont également d’importantes rivalités traditionnelles. En revanche, elle revêt une importance particulière pour le nord en raison de son histoire et de l’idée communément répandue selon laquelle le nord a une identité politique propre.
L’article met surtout en exergue les données recueillies lors des élections de 2004, mais il convient de garder à l’esprit les limitations potentiellement sérieuses de la valeur de cette source. En premier lieu, il se peut que des irrégularités et fraudes électorales de formes diverses offrent une vision déformée de ce qui s’est vraiment passé. Malgré des tentatives avérées d’achat de voies dans des circonscriptions du nord, des échanges de coups de feu à Bawku et à Tamale, et des agressions et tentatives d’agressions à l’encontre de responsables électoraux dans au moins trois circonscriptions, l’impression générale était celle d’une élection crédible, équitable et libre. Ce qui importe réellement davantage, cependant, ce sont les caractéristiques implicites d’une élection; les votes sont totalisés de telle façon que l’on ne connait pas la motivation du choix des électeurs et il se peut même que chaque personne ait à concilier des pressions et des intérêts divergents dans un même vote. L’article affirme que les problèmes sous-jacents et les problèmes électoraux ne sont pas en conformité, et que les problèmes sous-jacents n’ont dominé le résultat des élections que dans un nombre limité de régions du nord. En revanche, c’est le potentiel des vieilles divisions et loyautés locales à le faire qui est encore significatif aujourd’hui et va probablement le rester dans un avenir prévisible.
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 180-207.[article] Ideology, Regionalism, Self-Interest and Tradition : An Investigation into Contemporary Politics in Northern Ghana [texte imprimé] / Bob Kelly, Auteur ; R. B. Bening . - 2007 . - pp. 180-207.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 180-207.
Résumé : Cet article met l’accent sur trois points : (1) la particularité historique et contemporaine du Nord du Ghana par rapport au reste du pays; (2) dans quelle mesure le Nord est en lui-même une entité politique unie distincte; et (3) la pertinence, pour la région, des analyses en concurrence de la politique ghanéenne qui soulignent :
l’importance continue d’une conscience politique "du nord " distincte;
le rôle des traditions politiques ghanéennes en concurrence, sur la base de l’idéologie et des divisions socioéconomiques liées;
la montée de l’intérêt personnel conscient de la part des électeurs;
l’importance continue des loyautés et rivalités locales, dont beaucoup sont antérieures à l’arrivée des Britanniques dans la région dans les dernières décennies du dix-neuvième siècle.
L’article soutient qu’en l’absence d’analyse monocausale satisfaisante de la politique du nord, les vieilles rivalités et divisions internes, ainsi que les problèmes locaux particuliers, ont joué un rôle très important dans la détermination des caractéristiques de sa politique. Il suggère par ailleurs que si l’intérêt personnel et les différences idéologiques et socioéconomiques liées jouent certes un rôle dans la détermination des sympathies et allégeances politiques des membres de l’élite politique, leur rôle indépendant dans la détermination des habitudes de vote au niveau local est cependant limité. Si les anciens modèles de loyauté et divisions peuvent varier en intensité et en impact de temps en temps, il n’en reste pas moins qu’ils ont encore la capacité de façonner le comportement politique en général, et le comportement électoral en particulier. Cette analyse n’est pas spécifique au nord, car des régions du sud et de l’est ont également d’importantes rivalités traditionnelles. En revanche, elle revêt une importance particulière pour le nord en raison de son histoire et de l’idée communément répandue selon laquelle le nord a une identité politique propre.
L’article met surtout en exergue les données recueillies lors des élections de 2004, mais il convient de garder à l’esprit les limitations potentiellement sérieuses de la valeur de cette source. En premier lieu, il se peut que des irrégularités et fraudes électorales de formes diverses offrent une vision déformée de ce qui s’est vraiment passé. Malgré des tentatives avérées d’achat de voies dans des circonscriptions du nord, des échanges de coups de feu à Bawku et à Tamale, et des agressions et tentatives d’agressions à l’encontre de responsables électoraux dans au moins trois circonscriptions, l’impression générale était celle d’une élection crédible, équitable et libre. Ce qui importe réellement davantage, cependant, ce sont les caractéristiques implicites d’une élection; les votes sont totalisés de telle façon que l’on ne connait pas la motivation du choix des électeurs et il se peut même que chaque personne ait à concilier des pressions et des intérêts divergents dans un même vote. L’article affirme que les problèmes sous-jacents et les problèmes électoraux ne sont pas en conformité, et que les problèmes sous-jacents n’ont dominé le résultat des élections que dans un nombre limité de régions du nord. En revanche, c’est le potentiel des vieilles divisions et loyautés locales à le faire qui est encore significatif aujourd’hui et va probablement le rester dans un avenir prévisible.
Decentralization as a Solution to the Problem of Cultured Diversity / John Hamer in Africa, 77/2 (2007)
[article]
Titre : Decentralization as a Solution to the Problem of Cultured Diversity : An Example from Ethiopia Type de document : texte imprimé Auteurs : John Hamer, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 207-225. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Sidamo Politique Gouvernement Male Décentralisation Ethiopie Culture Résumé : L'échec de l'État-nation en Afrique sub-saharienne est un sujet de grande préoccupation depuis quelques années. Dans cet article, l'auteur étudie dans le détail l'expérience historique d'un groupe ethnique de la Corne de l'Afrique, les Sidāma, et montre comment l'État-nation a eu un effet relativement négatif sur un autre groupe du Sud de l'Éthiopie, les Maale. Pour les Sidāma, le dénigrement historique par l'État est encore pratiqué en ce qui concerne le règlement des conflits et les prises de décision par les anciens, même si le gouvernement éthiopien actuel le décourage. Les Maale, bien que différents par leur culture et leur structure sociale, ont fait l'objet d'une méfiance et d'un dénigrement comparables au cours de la période révolutionnaire de l'Éthiopie (1974-91). Dans le cas des Sidāma, des éléments indiquent que cette situation s'est poursuivie dans la période post-révolutionnaire de démocratie parlementaire d'État.
En guise de solution, l'auteur propose "l'État indirect" comme moyen non seulement de maintenir la culture passée des Sidāma, mais également d'encourager les individus à engendrer le changement pour eux-mêmes. Au lieu de se voir imposer des décrets institutionnels par l'État-nation, les individus négocieront, tant verticalement qu'horizontalement, pour arriver à un accord consensuel pour le changement, en liaison avec d'autres groupes ethniques.
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 207-225.[article] Decentralization as a Solution to the Problem of Cultured Diversity : An Example from Ethiopia [texte imprimé] / John Hamer, Auteur . - 2007 . - pp. 207-225.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 207-225.
Mots-clés : Sidamo Politique Gouvernement Male Décentralisation Ethiopie Culture Résumé : L'échec de l'État-nation en Afrique sub-saharienne est un sujet de grande préoccupation depuis quelques années. Dans cet article, l'auteur étudie dans le détail l'expérience historique d'un groupe ethnique de la Corne de l'Afrique, les Sidāma, et montre comment l'État-nation a eu un effet relativement négatif sur un autre groupe du Sud de l'Éthiopie, les Maale. Pour les Sidāma, le dénigrement historique par l'État est encore pratiqué en ce qui concerne le règlement des conflits et les prises de décision par les anciens, même si le gouvernement éthiopien actuel le décourage. Les Maale, bien que différents par leur culture et leur structure sociale, ont fait l'objet d'une méfiance et d'un dénigrement comparables au cours de la période révolutionnaire de l'Éthiopie (1974-91). Dans le cas des Sidāma, des éléments indiquent que cette situation s'est poursuivie dans la période post-révolutionnaire de démocratie parlementaire d'État.
En guise de solution, l'auteur propose "l'État indirect" comme moyen non seulement de maintenir la culture passée des Sidāma, mais également d'encourager les individus à engendrer le changement pour eux-mêmes. Au lieu de se voir imposer des décrets institutionnels par l'État-nation, les individus négocieront, tant verticalement qu'horizontalement, pour arriver à un accord consensuel pour le changement, en liaison avec d'autres groupes ethniques.
Kinship and Contract in Somali Politics / Jama Mohamed in Africa, 77/2 (2007)
[article]
Titre : Kinship and Contract in Somali Politics Type de document : texte imprimé Auteurs : Jama Mohamed, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 226-249. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Politique Somalie Contrat Social Culture Gouvernement Résumé : La politique traditionnelle somalienne reposait sur deux principes dialectalement liés: la parenté et le contrat (tol iyo xeer). La parenté était fondée sur le système de lignage segmentaire dans lequel les individus faisaient remonter leur descendance à des ancêtres communs de sexe masculin. Parents par le sang, les agnats formaient des groupes politiques communs. Or, ce lien de sang ne suffisait pas à établir un système politique. Les agnats formaient des groupes politiques communs parce qu’ils négociaient un contrat social qui définissait les conditions de leur unité collective.
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 226-249.[article] Kinship and Contract in Somali Politics [texte imprimé] / Jama Mohamed, Auteur . - 2007 . - pp. 226-249.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 226-249.
Mots-clés : Politique Somalie Contrat Social Culture Gouvernement Résumé : La politique traditionnelle somalienne reposait sur deux principes dialectalement liés: la parenté et le contrat (tol iyo xeer). La parenté était fondée sur le système de lignage segmentaire dans lequel les individus faisaient remonter leur descendance à des ancêtres communs de sexe masculin. Parents par le sang, les agnats formaient des groupes politiques communs. Or, ce lien de sang ne suffisait pas à établir un système politique. Les agnats formaient des groupes politiques communs parce qu’ils négociaient un contrat social qui définissait les conditions de leur unité collective. Fighting Boys, Strong Men and Gorillas / Katrien Pype in Africa, 77/2 (2007)
[article]
Titre : Fighting Boys, Strong Men and Gorillas : Notes on the Imagination of Masculinities in Kinshasa Type de document : texte imprimé Auteurs : Katrien Pype, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 250-271. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Masculinité Aspects Sociaux Congo RDC Kinshasa Lutte Culture Jeunes Social Vie Résumé : L’article apporte un éclairage sur les pratiques violentes récentes de jeunes urbains à Kinshasa. A la tombée de la nuit, des bandes de jeunes transforment les rues des cités de Kinshasa en arènes de la peur. Les heurts réguliers et fréquents entre ces bandes créent des jeunes meneurs violents qui sèment la terreur, mais aussi assurent la sécurité des habitants (jeunes et vieux) de leur territoire. Si beaucoup de ces garçons et jeunes hommes sont entraînés aux styles de combat étrangers tels que le judo, le jujitsu et le karaté, ils pratiquent également le mukumbusu lors des combats que se livrent les groupes en public. Ce style de combat, inspiré du gorille, a été inventé dans la dernière décennie du colonialisme. Il allie de manière originale une forme de lutte traditionnelle Mongo, le libanda, et des pratiques de combat asiatiques et occidentales. L’article examine les pratiques de ces jeunes combattants à travers les diverses images de masculinité (kimobali) dont elles s’inspirent: le combattant et le soldat; ainsi que les modèles de masculinité auxquels ils s’opposent, le sapeur et le staffeur.
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 250-271.[article] Fighting Boys, Strong Men and Gorillas : Notes on the Imagination of Masculinities in Kinshasa [texte imprimé] / Katrien Pype, Auteur . - 2007 . - pp. 250-271.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/2 (2007) . - pp. 250-271.
Mots-clés : Masculinité Aspects Sociaux Congo RDC Kinshasa Lutte Culture Jeunes Social Vie Résumé : L’article apporte un éclairage sur les pratiques violentes récentes de jeunes urbains à Kinshasa. A la tombée de la nuit, des bandes de jeunes transforment les rues des cités de Kinshasa en arènes de la peur. Les heurts réguliers et fréquents entre ces bandes créent des jeunes meneurs violents qui sèment la terreur, mais aussi assurent la sécurité des habitants (jeunes et vieux) de leur territoire. Si beaucoup de ces garçons et jeunes hommes sont entraînés aux styles de combat étrangers tels que le judo, le jujitsu et le karaté, ils pratiquent également le mukumbusu lors des combats que se livrent les groupes en public. Ce style de combat, inspiré du gorille, a été inventé dans la dernière décennie du colonialisme. Il allie de manière originale une forme de lutte traditionnelle Mongo, le libanda, et des pratiques de combat asiatiques et occidentales. L’article examine les pratiques de ces jeunes combattants à travers les diverses images de masculinité (kimobali) dont elles s’inspirent: le combattant et le soldat; ainsi que les modèles de masculinité auxquels ils s’opposent, le sapeur et le staffeur.