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Africa . 77/1Mention de date : 2007 Paru le : 09/04/2007 |
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Ajouter le résultat dans votre panierIntroduction: Nature as Local Heritage in Africa / Marie-Christine Cormier-Salem in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : Introduction: Nature as Local Heritage in Africa : Longstanding Concerns, New Challenges Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie-Christine Cormier-Salem, Auteur ; Thomas J. Bassett, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 1-17. Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 1-17.[article] Introduction: Nature as Local Heritage in Africa : Longstanding Concerns, New Challenges [texte imprimé] / Marie-Christine Cormier-Salem, Auteur ; Thomas J. Bassett, Auteur . - 2007 . - pp. 1-17.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 1-17.The Fulani and Cattle Breeds / Jean Boutrais in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : The Fulani and Cattle Breeds : Crossbreeding and Heritage Strategies Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Boutrais, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 18-36. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Fula (African people) -- Agriculture Cattle -- Breeding -- Cameroon Cattle -- Breeding -- Burkina Faso Résumé : Cet article examine les tensions entre mémoire, identité et moyens d’existence dans la formation et la transformation du patrimoine culturel chez les éleveurs peuls d’Afrique de l’Ouest. Il se concentre sur deux zones d’élevage : les herbages du Cameroun et le Sud-Ouest du Burkina Faso. Les études sur l’élevage du bétail foulani suggèrent que chaque groupe possède depuis toujours une race de bétail spécifique. Alors que les Peuls passent pour être des pasteurs conservateurs, leurs méthodes de gestion du bétail suggèrent qu’il en est autrement. Ils croisent et changent les races de bétail pour s’adapter aux nouvelles conditions écologiques ou sociopolitiques. Ces stratégies d’adaptation et d’ajustement du bétail semblent s’opposer aux stratégies de conservation de l’héritage. La relation entre les pasteurs peuls et leurs races de bétail montre qu’un patrimoine animal est un produit social susceptible d’être retravaillé. L’élevage peul montre que de nouveaux croisements peuvent aboutir à la construction d’un nouvel héritage à moyen et long terme pourvu qu’il soit transmis de la génération actuelle à la génération suivante, et préservé pendant un certain temps.
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 18-36.[article] The Fulani and Cattle Breeds : Crossbreeding and Heritage Strategies [texte imprimé] / Jean Boutrais, Auteur . - 2007 . - pp. 18-36.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 18-36.
Mots-clés : Fula (African people) -- Agriculture Cattle -- Breeding -- Cameroon Cattle -- Breeding -- Burkina Faso Résumé : Cet article examine les tensions entre mémoire, identité et moyens d’existence dans la formation et la transformation du patrimoine culturel chez les éleveurs peuls d’Afrique de l’Ouest. Il se concentre sur deux zones d’élevage : les herbages du Cameroun et le Sud-Ouest du Burkina Faso. Les études sur l’élevage du bétail foulani suggèrent que chaque groupe possède depuis toujours une race de bétail spécifique. Alors que les Peuls passent pour être des pasteurs conservateurs, leurs méthodes de gestion du bétail suggèrent qu’il en est autrement. Ils croisent et changent les races de bétail pour s’adapter aux nouvelles conditions écologiques ou sociopolitiques. Ces stratégies d’adaptation et d’ajustement du bétail semblent s’opposer aux stratégies de conservation de l’héritage. La relation entre les pasteurs peuls et leurs races de bétail montre qu’un patrimoine animal est un produit social susceptible d’être retravaillé. L’élevage peul montre que de nouveaux croisements peuvent aboutir à la construction d’un nouvel héritage à moyen et long terme pourvu qu’il soit transmis de la génération actuelle à la génération suivante, et préservé pendant un certain temps.
African Shea Butter / Marlène Elias in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : African Shea Butter : A Feminized Subsidy from Nature Type de document : texte imprimé Auteurs : Marlène Elias, Auteur ; Judith Ann Carney, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 37-62. Langues : Anglais (eng) Résumé : Le karité (Vitellaria paradoxa), arbre indigène de la région soudano-sahélienne, est crucial pour les écosystèmes et les peuples de la savane. Depuis longtemps, les femmes africaines ramassent, commercialisent et transforment la noix de karité en beurre multi-usage. L’essor du commerce mondial du beurre de karité destiné aux industries alimentaires et cosmétiques occidentales représente donc une opportunité d’améliorer les revenus des femmes appauvries. Or, ce commerce international entraîne également des changements dans le paysage ouest-africain. Cet article examine le r ôle du karité en tant qu’héritage féminin au Burkina Faso, premier pays exportateur de karité en Afrique de l’Ouest. Il examine les systèmes de savoir qui sous-tendent la gestion, la conservation et la transformation du karité. Il étudie également les effets de la commercialisation mondiale du karité sur le maintien des pratiques agroforestières traditionnelles, les droits fonciers et les techniques de fabrication du beurre. Ce faisant, l’article met en lumière l’héritage culturel et botanique du karité, ainsi que l’importance de cette espèce dans la protection de la biodiversité, les héritages naturels africains et les systèmes de savoir féminins.
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 37-62.[article] African Shea Butter : A Feminized Subsidy from Nature [texte imprimé] / Marlène Elias, Auteur ; Judith Ann Carney, Auteur . - 2007 . - pp. 37-62.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 37-62.
Résumé : Le karité (Vitellaria paradoxa), arbre indigène de la région soudano-sahélienne, est crucial pour les écosystèmes et les peuples de la savane. Depuis longtemps, les femmes africaines ramassent, commercialisent et transforment la noix de karité en beurre multi-usage. L’essor du commerce mondial du beurre de karité destiné aux industries alimentaires et cosmétiques occidentales représente donc une opportunité d’améliorer les revenus des femmes appauvries. Or, ce commerce international entraîne également des changements dans le paysage ouest-africain. Cet article examine le r ôle du karité en tant qu’héritage féminin au Burkina Faso, premier pays exportateur de karité en Afrique de l’Ouest. Il examine les systèmes de savoir qui sous-tendent la gestion, la conservation et la transformation du karité. Il étudie également les effets de la commercialisation mondiale du karité sur le maintien des pratiques agroforestières traditionnelles, les droits fonciers et les techniques de fabrication du beurre. Ce faisant, l’article met en lumière l’héritage culturel et botanique du karité, ainsi que l’importance de cette espèce dans la protection de la biodiversité, les héritages naturels africains et les systèmes de savoir féminins. Forest Management, Farmers’ Practices and Biodiversity Conservation in the Monogaga Protected Coastal Forest in South-west Côte d'Ivoire / C. Y. Adou Yao in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : Forest Management, Farmers’ Practices and Biodiversity Conservation in the Monogaga Protected Coastal Forest in South-west Côte d'Ivoire Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Y. Adou Yao, Auteur ; Bernard Roussel (1937-....), Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 63-85. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Forest management Côte d'Ivoire Forest biodiversity conservation Côte d'Ivoire Résumé : L’émergence de standards de biodiversité dans la conservation de la nature oblige à considérer les interactions entre conservation de la nature et pratiques locales sous un angle nouveau. La forêt littorale de Monogaga, classée avec ses habitants est un terrain idéal pour comparer les impacts des pratiques agricoles et ceux des activités de la Sodefor, gestionnaire officiel de l’espace classé.
Après avoir recueilli les discours sur la forêt et observé les usages que ces deux acteurs font des ressources forestiers, une comparaison de la biodiversité des diverses catégories de couverts forestiers reconnues par les paysans et par la Sodefor, est proposé en utilisant des outils statistiques classiques des études de biodiversité : indice de Shannon et Weaver, richesse spécifique, nombre d’espèces à statut spécial.
Pour la Sodefor, ce sont les écosystèmes forestiers les plus denses (les ‘forêts noires’) et les terres qu’ils occupent qui constituent le patrimoine naturel : pour être transmis aux générations futures, il doit être protégé de toutes les activités humaines et surtout de la mise en culture. Pour les fermiers wanne, en revanche, les vieilles forêts (kporo) comme les jachères anciennes (tεtεklwoa) sont avant tout des réserves de terres fertiles qui seront défrichées si le besoin s’en fait sentir. Ce qui est transmis de génération en génération, au sein des lignages, c’est un ensemble de règles d’accès à certaines ressources et de droits de mise en culture.
Sur le plan de la biodiversité, la comparaison des deux types de gestion (Sodefor et paysanne) donnent des résultats nuancés : Les espaces gérés par les fermiers sont plus diversifiés que ceux de la Sodefor quand on considère la liste des espèces remarquables de Ake Assi. Pour ce qui est des espèces sassandriennes, les deux types de gestion ne sont pas différents. En revanche, les espèces de la liste rouge de l’IUCN sont plus diversifiées dans les sites gérés par la Sodefor.
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 63-85.[article] Forest Management, Farmers’ Practices and Biodiversity Conservation in the Monogaga Protected Coastal Forest in South-west Côte d'Ivoire [texte imprimé] / C. Y. Adou Yao, Auteur ; Bernard Roussel (1937-....), Auteur . - 2007 . - pp. 63-85.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 63-85.
Mots-clés : Forest management Côte d'Ivoire Forest biodiversity conservation Côte d'Ivoire Résumé : L’émergence de standards de biodiversité dans la conservation de la nature oblige à considérer les interactions entre conservation de la nature et pratiques locales sous un angle nouveau. La forêt littorale de Monogaga, classée avec ses habitants est un terrain idéal pour comparer les impacts des pratiques agricoles et ceux des activités de la Sodefor, gestionnaire officiel de l’espace classé.
Après avoir recueilli les discours sur la forêt et observé les usages que ces deux acteurs font des ressources forestiers, une comparaison de la biodiversité des diverses catégories de couverts forestiers reconnues par les paysans et par la Sodefor, est proposé en utilisant des outils statistiques classiques des études de biodiversité : indice de Shannon et Weaver, richesse spécifique, nombre d’espèces à statut spécial.
Pour la Sodefor, ce sont les écosystèmes forestiers les plus denses (les ‘forêts noires’) et les terres qu’ils occupent qui constituent le patrimoine naturel : pour être transmis aux générations futures, il doit être protégé de toutes les activités humaines et surtout de la mise en culture. Pour les fermiers wanne, en revanche, les vieilles forêts (kporo) comme les jachères anciennes (tεtεklwoa) sont avant tout des réserves de terres fertiles qui seront défrichées si le besoin s’en fait sentir. Ce qui est transmis de génération en génération, au sein des lignages, c’est un ensemble de règles d’accès à certaines ressources et de droits de mise en culture.
Sur le plan de la biodiversité, la comparaison des deux types de gestion (Sodefor et paysanne) donnent des résultats nuancés : Les espaces gérés par les fermiers sont plus diversifiés que ceux de la Sodefor quand on considère la liste des espèces remarquables de Ake Assi. Pour ce qui est des espèces sassandriennes, les deux types de gestion ne sont pas différents. En revanche, les espèces de la liste rouge de l’IUCN sont plus diversifiées dans les sites gérés par la Sodefor.
Ritual Territories as Local Heritage? Discourse on Disruptions in Society and Nature in Maane, Burkina Faso / Sabine Luning in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : Ritual Territories as Local Heritage? Discourse on Disruptions in Society and Nature in Maane, Burkina Faso Type de document : texte imprimé Auteurs : Sabine Luning, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 86-103. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Mossi Rites Cérémonies Traditions Religions Résumé : La question de la nature en tant qu’héritage local renvoie à des temporalités : la transmission dans le temps d’un bien commun valorisé, ainsi que l’évaluation des causes de la dégradation de l’environnement naturel. Quelle forme ces idées prennent-elles dans les pratiques et le discours local dans la chefferie mooga des Maane ? L’article s’intéresse à la création, au développement et aux principales caractéristiques des territoires rituels des prêtres de la terre dans le temps. Un discours pessimiste sur l’état actuel de l’environnement relie la dégradation des terres à des processus d’érosion sociale : perte de savoir et de moralité. Cette dégradation est-elle considérée comme un phénomène récent ou est-elle inhérente au passage du temps, quel que soit le moment considéré dans l’histoire des Maane ?
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 86-103.[article] Ritual Territories as Local Heritage? Discourse on Disruptions in Society and Nature in Maane, Burkina Faso [texte imprimé] / Sabine Luning, Auteur . - 2007 . - pp. 86-103.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 86-103.
Mots-clés : Mossi Rites Cérémonies Traditions Religions Résumé : La question de la nature en tant qu’héritage local renvoie à des temporalités : la transmission dans le temps d’un bien commun valorisé, ainsi que l’évaluation des causes de la dégradation de l’environnement naturel. Quelle forme ces idées prennent-elles dans les pratiques et le discours local dans la chefferie mooga des Maane ? L’article s’intéresse à la création, au développement et aux principales caractéristiques des territoires rituels des prêtres de la terre dans le temps. Un discours pessimiste sur l’état actuel de l’environnement relie la dégradation des terres à des processus d’érosion sociale : perte de savoir et de moralité. Cette dégradation est-elle considérée comme un phénomène récent ou est-elle inhérente au passage du temps, quel que soit le moment considéré dans l’histoire des Maane ?
Constructing Locality / Thomas J. Bassett in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : Constructing Locality : The Terroir Approach in West Africa Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas J. Bassett, Auteur ; Jean Boutrais ; Chantal Blanc-Pamard, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 104-129. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Afrique Ouest Nature Environnement Conservation Ecologie Résumé : Cet article examine les origines et l’évolution de l’approche du terroir en tant qu’idée structurante de la planification du développement en Afrique de l’Ouest. L’article étudie l’évolution de la signification du concept de terroir à trois périodes distinctes : en tant qu’approche de recherche façonnée dans une école géographique française, en tant que site de programmes de recherche et développement et, plus récemment, en tant qu’outil de planification de la conservation, de restructuration du territoire et de privatisation des terres. On observe un changement important de la signification du concept de terroir dans l’évolution de son usage. Pour l’école du terroir, le terroir avait fini par représenter l’héritage socionaturel d’un groupe au sein duquel son organisation sociale et son modèle d’utilisation des ressources s’étaient gravés dans le paysage. Le concept a pris une nouvelle signification à la fin des années 1980 en tant que lieu adapté à la recherche dans les exploitations agricoles par les planificateurs du développement agricole. Le terroir est devenu à la fois un site de recherche alternatif et un cadre de mobilisation des populations rurales pour qu’elles adoptent de nouvelles techniques de gestion et d’exploitation des terres. La signification du concept a de nouveau changé dans les années 1990 avec l’avènement de l’approche de gestion des terroirs. Entre les mains des planificateurs de la conservation et du développement, le terroir était conçu comme une échelle d’intervention pour un grand nombre de programmes de bailleurs de fonds, gouvernements et ONG. En résumé, la signification du concept a connu une évolution importante : d’une signification dominée par la notion d’héritage à une signification mettant l’accent sur le territoire et la clarification des limites.
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 104-129.[article] Constructing Locality : The Terroir Approach in West Africa [texte imprimé] / Thomas J. Bassett, Auteur ; Jean Boutrais ; Chantal Blanc-Pamard, Auteur . - 2007 . - pp. 104-129.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 104-129.
Mots-clés : Afrique Ouest Nature Environnement Conservation Ecologie Résumé : Cet article examine les origines et l’évolution de l’approche du terroir en tant qu’idée structurante de la planification du développement en Afrique de l’Ouest. L’article étudie l’évolution de la signification du concept de terroir à trois périodes distinctes : en tant qu’approche de recherche façonnée dans une école géographique française, en tant que site de programmes de recherche et développement et, plus récemment, en tant qu’outil de planification de la conservation, de restructuration du territoire et de privatisation des terres. On observe un changement important de la signification du concept de terroir dans l’évolution de son usage. Pour l’école du terroir, le terroir avait fini par représenter l’héritage socionaturel d’un groupe au sein duquel son organisation sociale et son modèle d’utilisation des ressources s’étaient gravés dans le paysage. Le concept a pris une nouvelle signification à la fin des années 1980 en tant que lieu adapté à la recherche dans les exploitations agricoles par les planificateurs du développement agricole. Le terroir est devenu à la fois un site de recherche alternatif et un cadre de mobilisation des populations rurales pour qu’elles adoptent de nouvelles techniques de gestion et d’exploitation des terres. La signification du concept a de nouveau changé dans les années 1990 avec l’avènement de l’approche de gestion des terroirs. Entre les mains des planificateurs de la conservation et du développement, le terroir était conçu comme une échelle d’intervention pour un grand nombre de programmes de bailleurs de fonds, gouvernements et ONG. En résumé, la signification du concept a connu une évolution importante : d’une signification dominée par la notion d’héritage à une signification mettant l’accent sur le territoire et la clarification des limites. Natural Patrimony and Local Communities in Ethiopia / Bernard Roussel in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : Natural Patrimony and Local Communities in Ethiopia : Advantages and Limitations of a System of Geographical Indications Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Roussel (1937-....), Auteur ; François Verdeaux, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 130-150. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Ethiopie Biodiversité Environnement Conservation Nature Résumé : Parmi les processus de reconnaissance, de valorisation et de protection des savoir-faire locaux sur la biodiversitè, les systémes d’indications gèographiques semblent ouvrir d’intèressantes perspectives aux pays du Sud. L’Ethiopie est en passe de se doter d’un tel outil.
Il sera d’abord montrè en quoi ce pays offre un champ d’application tout à fait exceptionnel à ce type de dispositif : de nombreux produits issus de l’exploitation de la biodiversitè par des groupes culturels trés variès, jouissent dèjà de rèputations lièes à leur provenance; l’existence de marchès concurrentiels nationaux et internationaux rendent judicieux la mise en place de labels et de protection.
Cependant l’adoption d’un systéme d’Indications Gèographiques n’est pas sans prèsenter certaines difficultès. Les spècificitès du contexte èthiopien, aussi bien sociales, institutionnelles et juridiques qu’environnementales, aménent à s’interroger sur les limites, voire les èventuels risques, d’un tel systéme : valorisation inègale d’èlèments de la biodiversitè, normalisation et appauvrissement des savoir-faire, remise en cause des dècoupages territoriaux actuels et des organisations sociales et administratives correspondantes
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 130-150.[article] Natural Patrimony and Local Communities in Ethiopia : Advantages and Limitations of a System of Geographical Indications [texte imprimé] / Bernard Roussel (1937-....), Auteur ; François Verdeaux, Auteur . - 2007 . - pp. 130-150.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 130-150.
Mots-clés : Ethiopie Biodiversité Environnement Conservation Nature Résumé : Parmi les processus de reconnaissance, de valorisation et de protection des savoir-faire locaux sur la biodiversitè, les systémes d’indications gèographiques semblent ouvrir d’intèressantes perspectives aux pays du Sud. L’Ethiopie est en passe de se doter d’un tel outil.
Il sera d’abord montrè en quoi ce pays offre un champ d’application tout à fait exceptionnel à ce type de dispositif : de nombreux produits issus de l’exploitation de la biodiversitè par des groupes culturels trés variès, jouissent dèjà de rèputations lièes à leur provenance; l’existence de marchès concurrentiels nationaux et internationaux rendent judicieux la mise en place de labels et de protection.
Cependant l’adoption d’un systéme d’Indications Gèographiques n’est pas sans prèsenter certaines difficultès. Les spècificitès du contexte èthiopien, aussi bien sociales, institutionnelles et juridiques qu’environnementales, aménent à s’interroger sur les limites, voire les èventuels risques, d’un tel systéme : valorisation inègale d’èlèments de la biodiversitè, normalisation et appauvrissement des savoir-faire, remise en cause des dècoupages territoriaux actuels et des organisations sociales et administratives correspondantes