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1 recherche sur le mot-clé 'Forest management Côte d'Ivoire Forest biodiversity conservation Côte d'Ivoire'
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Forest Management, Farmers’ Practices and Biodiversity Conservation in the Monogaga Protected Coastal Forest in South-west Côte d'Ivoire / C. Y. Adou Yao in Africa, 77/1 (2007)
[article]
Titre : Forest Management, Farmers’ Practices and Biodiversity Conservation in the Monogaga Protected Coastal Forest in South-west Côte d'Ivoire Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Y. Adou Yao, Auteur ; Bernard Roussel (1937-....), Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : pp. 63-85. Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Forest management Côte d'Ivoire Forest biodiversity conservation Côte d'Ivoire Résumé : L’émergence de standards de biodiversité dans la conservation de la nature oblige à considérer les interactions entre conservation de la nature et pratiques locales sous un angle nouveau. La forêt littorale de Monogaga, classée avec ses habitants est un terrain idéal pour comparer les impacts des pratiques agricoles et ceux des activités de la Sodefor, gestionnaire officiel de l’espace classé.
Après avoir recueilli les discours sur la forêt et observé les usages que ces deux acteurs font des ressources forestiers, une comparaison de la biodiversité des diverses catégories de couverts forestiers reconnues par les paysans et par la Sodefor, est proposé en utilisant des outils statistiques classiques des études de biodiversité : indice de Shannon et Weaver, richesse spécifique, nombre d’espèces à statut spécial.
Pour la Sodefor, ce sont les écosystèmes forestiers les plus denses (les ‘forêts noires’) et les terres qu’ils occupent qui constituent le patrimoine naturel : pour être transmis aux générations futures, il doit être protégé de toutes les activités humaines et surtout de la mise en culture. Pour les fermiers wanne, en revanche, les vieilles forêts (kporo) comme les jachères anciennes (tεtεklwoa) sont avant tout des réserves de terres fertiles qui seront défrichées si le besoin s’en fait sentir. Ce qui est transmis de génération en génération, au sein des lignages, c’est un ensemble de règles d’accès à certaines ressources et de droits de mise en culture.
Sur le plan de la biodiversité, la comparaison des deux types de gestion (Sodefor et paysanne) donnent des résultats nuancés : Les espaces gérés par les fermiers sont plus diversifiés que ceux de la Sodefor quand on considère la liste des espèces remarquables de Ake Assi. Pour ce qui est des espèces sassandriennes, les deux types de gestion ne sont pas différents. En revanche, les espèces de la liste rouge de l’IUCN sont plus diversifiées dans les sites gérés par la Sodefor.
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 63-85.[article] Forest Management, Farmers’ Practices and Biodiversity Conservation in the Monogaga Protected Coastal Forest in South-west Côte d'Ivoire [texte imprimé] / C. Y. Adou Yao, Auteur ; Bernard Roussel (1937-....), Auteur . - 2007 . - pp. 63-85.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 77/1 (2007) . - pp. 63-85.
Mots-clés : Forest management Côte d'Ivoire Forest biodiversity conservation Côte d'Ivoire Résumé : L’émergence de standards de biodiversité dans la conservation de la nature oblige à considérer les interactions entre conservation de la nature et pratiques locales sous un angle nouveau. La forêt littorale de Monogaga, classée avec ses habitants est un terrain idéal pour comparer les impacts des pratiques agricoles et ceux des activités de la Sodefor, gestionnaire officiel de l’espace classé.
Après avoir recueilli les discours sur la forêt et observé les usages que ces deux acteurs font des ressources forestiers, une comparaison de la biodiversité des diverses catégories de couverts forestiers reconnues par les paysans et par la Sodefor, est proposé en utilisant des outils statistiques classiques des études de biodiversité : indice de Shannon et Weaver, richesse spécifique, nombre d’espèces à statut spécial.
Pour la Sodefor, ce sont les écosystèmes forestiers les plus denses (les ‘forêts noires’) et les terres qu’ils occupent qui constituent le patrimoine naturel : pour être transmis aux générations futures, il doit être protégé de toutes les activités humaines et surtout de la mise en culture. Pour les fermiers wanne, en revanche, les vieilles forêts (kporo) comme les jachères anciennes (tεtεklwoa) sont avant tout des réserves de terres fertiles qui seront défrichées si le besoin s’en fait sentir. Ce qui est transmis de génération en génération, au sein des lignages, c’est un ensemble de règles d’accès à certaines ressources et de droits de mise en culture.
Sur le plan de la biodiversité, la comparaison des deux types de gestion (Sodefor et paysanne) donnent des résultats nuancés : Les espaces gérés par les fermiers sont plus diversifiés que ceux de la Sodefor quand on considère la liste des espèces remarquables de Ake Assi. Pour ce qui est des espèces sassandriennes, les deux types de gestion ne sont pas différents. En revanche, les espèces de la liste rouge de l’IUCN sont plus diversifiées dans les sites gérés par la Sodefor.