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Africa . 81/4Mention de date : november 2011 Paru le : 01/11/2011 |
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[article]
Titre : Commemorating Heroes in Windhoek and Eenhana : Memory, Culture and Nationalism in Namibia, 1990–2010 Type de document : texte imprimé Auteurs : Heike Becker, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 519-543. Langues : Anglais (eng) Résumé : Dans la Namibie postcoloniale, la mémoire publique de la guerre de libération accorde une plus grande priorité à la lutte armée qu’à l'exil. Ce grand récit de libération nationale, devenu le mythe fondateur de la nouvelle nation, légitimise le pouvoir de l’élite de la SWAPO postcoloniale comme seuls libérateurs héroïques de l'apartheid et du colonialisme. Il ne reste cependant pas incontesté. L'article développe les transfigurations complexes de la mémoire de guerre de libération, de la culture et du nationalisme dans la Namibie postcoloniale autour d'une discussion de deux lieux de mémoire. Inauguré en 2002 près de Windhoek, le National Heroes’ Acre apparaît comme le grand récit nationaliste taillé dans le roc, visant à homogénéiser les actions multiformes survenues pendant la guerre de libération, tandis que le Heroes’ Memorial Shrine construit à Eenhana en 2007 reconnaît expressément l'hétérogénéité des expériences pendant la guerre. Le site d'Eenhana donne par ailleurs une expression visuelle aux récents discours namibiens d'unité dans la diversité qui ont suivi (et en partie circulé parallèlement à ) une période d'insistance conceptuelle sur la formation de la nation, basée sur une culture nationale prétendument forgée à travers la lutte conjointe de la nation contre l'oppression et le colonialisme. L'article soutient que les processus sociaux du souvenir et de l'oubli de la résistance politique, d'une part, et ceux de la réinvention culturelle dans la nouvelle nation, d'autre part, sont entremêlés, et que les deux registres de l'imagination de la nation namibienne ont évolué depuis l'indépendance du pays en 1990.
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 519-543.[article] Commemorating Heroes in Windhoek and Eenhana : Memory, Culture and Nationalism in Namibia, 1990–2010 [texte imprimé] / Heike Becker, Auteur . - 2011 . - pp. 519-543.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 519-543.
Résumé : Dans la Namibie postcoloniale, la mémoire publique de la guerre de libération accorde une plus grande priorité à la lutte armée qu’à l'exil. Ce grand récit de libération nationale, devenu le mythe fondateur de la nouvelle nation, légitimise le pouvoir de l’élite de la SWAPO postcoloniale comme seuls libérateurs héroïques de l'apartheid et du colonialisme. Il ne reste cependant pas incontesté. L'article développe les transfigurations complexes de la mémoire de guerre de libération, de la culture et du nationalisme dans la Namibie postcoloniale autour d'une discussion de deux lieux de mémoire. Inauguré en 2002 près de Windhoek, le National Heroes’ Acre apparaît comme le grand récit nationaliste taillé dans le roc, visant à homogénéiser les actions multiformes survenues pendant la guerre de libération, tandis que le Heroes’ Memorial Shrine construit à Eenhana en 2007 reconnaît expressément l'hétérogénéité des expériences pendant la guerre. Le site d'Eenhana donne par ailleurs une expression visuelle aux récents discours namibiens d'unité dans la diversité qui ont suivi (et en partie circulé parallèlement à ) une période d'insistance conceptuelle sur la formation de la nation, basée sur une culture nationale prétendument forgée à travers la lutte conjointe de la nation contre l'oppression et le colonialisme. L'article soutient que les processus sociaux du souvenir et de l'oubli de la résistance politique, d'une part, et ceux de la réinvention culturelle dans la nouvelle nation, d'autre part, sont entremêlés, et que les deux registres de l'imagination de la nation namibienne ont évolué depuis l'indépendance du pays en 1990. Seeing and Being Seen / Patricia Hayes in Africa, 81/4 (november 2011)
[article]
Titre : Seeing and Being Seen : Politics, Art and the Everyday in Omar Badsha's Durban Photography, 1960s–1980s Type de document : texte imprimé Auteurs : Patricia Hayes (19..-....), Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 544-566. Langues : Anglais (eng) Résumé : Il existe une présomption selon laquelle tout le monde connaît l'iconographie photographique de la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. Elle est cependant dominée par des tropes et des catégories qui masquent les nombreuses complexités et nuances de ses origines, de ses praticiens et de ses effets. L'article s'intéresse au photographe Omar Badsha, dont il examine les narrations sur la ville et la vie de famille dans la ville portuaire de Durban, dans l'Océan Indien, et les trajectoires artistiques et politiques dans lesquelles il s'inscrit et qui ont inspiré son œuvre photographique et la formation d'un collectif de photographes appelé Afrapix. Badsha a grandi dans le « ghetto impérial » de Grey Street à Durban, héritier d'une riche tradition du débat politique radical et culturel, avant de devenir artiste puis syndicaliste. Ce sont les impératifs de cette activité syndicaliste qui l'ont amené à la photographie en tant que support de culture. Beaucoup de ses photographies étaient au départ un journal visuel personnel, lorsque l'adulte qu'il était revisitait les espaces de son enfance et, ce faisant, devenait de plus en plus sensible aux parallèles entre rituel politique et rituel religieux. Il était notamment fasciné par la dynamique entre dirigeants et dirigés, et par les techniques et théâtralités des différents genres de mobilisation. Son œuvre et les multiples forces et influences en jeu suggèrent qu'il existait (et qu'il existe toujours) pendant (et après) l'apartheid des régimes esthétiques pluriels et en concurrence peu reconnus, essentiellement en raison d'une séparation profondément ancrée (et persistante) entre les domaines de l'esthétique et de la politique en Afrique du Sud et hors du continent africain.
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 544-566.[article] Seeing and Being Seen : Politics, Art and the Everyday in Omar Badsha's Durban Photography, 1960s–1980s [texte imprimé] / Patricia Hayes (19..-....), Auteur . - 2011 . - pp. 544-566.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 544-566.
Résumé : Il existe une présomption selon laquelle tout le monde connaît l'iconographie photographique de la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. Elle est cependant dominée par des tropes et des catégories qui masquent les nombreuses complexités et nuances de ses origines, de ses praticiens et de ses effets. L'article s'intéresse au photographe Omar Badsha, dont il examine les narrations sur la ville et la vie de famille dans la ville portuaire de Durban, dans l'Océan Indien, et les trajectoires artistiques et politiques dans lesquelles il s'inscrit et qui ont inspiré son œuvre photographique et la formation d'un collectif de photographes appelé Afrapix. Badsha a grandi dans le « ghetto impérial » de Grey Street à Durban, héritier d'une riche tradition du débat politique radical et culturel, avant de devenir artiste puis syndicaliste. Ce sont les impératifs de cette activité syndicaliste qui l'ont amené à la photographie en tant que support de culture. Beaucoup de ses photographies étaient au départ un journal visuel personnel, lorsque l'adulte qu'il était revisitait les espaces de son enfance et, ce faisant, devenait de plus en plus sensible aux parallèles entre rituel politique et rituel religieux. Il était notamment fasciné par la dynamique entre dirigeants et dirigés, et par les techniques et théâtralités des différents genres de mobilisation. Son œuvre et les multiples forces et influences en jeu suggèrent qu'il existait (et qu'il existe toujours) pendant (et après) l'apartheid des régimes esthétiques pluriels et en concurrence peu reconnus, essentiellement en raison d'une séparation profondément ancrée (et persistante) entre les domaines de l'esthétique et de la politique en Afrique du Sud et hors du continent africain. Horizontal Inequalities and Communal Conflicts / Ifeanyi Onwuzuruigbo in Africa, 81/4 (november 2011)
[article]
Titre : Horizontal Inequalities and Communal Conflicts : The Case of Aguleri and Umuleri Communities of South-Eastern Nigeria Type de document : texte imprimé Auteurs : Ifeanyi Onwuzuruigbo, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 567-587. Langues : Anglais (eng) Résumé : On a attribué les conflits intra-étatiques en Afrique à divers facteurs comme la fin de la guerre froide, la mondialisation, la croissance démographique persistante, la rareté des ressources environnementales et la violence culturelle chez les jeunes. Des extraits de ces perspectives globales dominantes, mêlés à la thèse de la crise économique au niveau national, constituent le schéma analytique traditionnel pour comprendre la prolifération des conflits communaux au Nigeria. Néanmoins, la part de l'inégalité horizontale dans l'explication de la multitude de conflits communaux au Nigeria a été escamotée par les savants. Cet article met en lumière des récits locaux d'inégalités et la manière dont ils accentuent les conflits communaux au sein des communautés aguleri et umuleri dans le Sud-Est du Nigeria.
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 567-587.[article] Horizontal Inequalities and Communal Conflicts : The Case of Aguleri and Umuleri Communities of South-Eastern Nigeria [texte imprimé] / Ifeanyi Onwuzuruigbo, Auteur . - 2011 . - pp. 567-587.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 567-587.
Résumé : On a attribué les conflits intra-étatiques en Afrique à divers facteurs comme la fin de la guerre froide, la mondialisation, la croissance démographique persistante, la rareté des ressources environnementales et la violence culturelle chez les jeunes. Des extraits de ces perspectives globales dominantes, mêlés à la thèse de la crise économique au niveau national, constituent le schéma analytique traditionnel pour comprendre la prolifération des conflits communaux au Nigeria. Néanmoins, la part de l'inégalité horizontale dans l'explication de la multitude de conflits communaux au Nigeria a été escamotée par les savants. Cet article met en lumière des récits locaux d'inégalités et la manière dont ils accentuent les conflits communaux au sein des communautés aguleri et umuleri dans le Sud-Est du Nigeria. Making a Livelihood in (And Beyond) the African City / Deborah Potts in Africa, 81/4 (november 2011)
[article]
Titre : Making a Livelihood in (And Beyond) the African City : the Experience of Zimbabwe Type de document : texte imprimé Auteurs : Deborah Potts, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 588-605. Langues : Anglais (eng) Résumé : Dans beaucoup de villes d'Afrique sub-saharienne, la grande faiblesse des économies et marchés du travail formels depuis des décennies s'est traduite par des adaptations importantes quant à la nature de la subsistance de la plupart des ménages urbains. La pénurie d'emplois formels correctement rémunérés a également eu un impact considérable sur la croissance démographique dans les villes, même si celui-ci est souvent non reconnu. Cet article examine certaines de ces tendances en les illustrant par une étude de cas menée à Harare (Zimbabwe). De nombreux résidents urbains y ont de plus en plus de mal à s'en sortir et leurs perceptions de la ville et de leur avenir au sein de la ville affichent une forte tendance négative. Les liens avec les zones rurales et la possibilité d'y gagner sa vie à l'avenir ont vu leur importance croître. Ces adaptations s'inscrivent dans la longue histoire des liens ruro-urbains en Afrique sub-saharienne mais les pratiques contemporaines, y compris les schémas de migration circulaire, sont influencées par les dures réalités des économies urbaines africaines. Les décisions et les projets d'avenir de certains migrants peuvent donc ne pas correspondre à leurs aspirations, et le degré et la nature de ce décalage sont influencés par des facteurs comme le sexe, l’âge et la place de la personne dans le ménage urbain, ainsi que les liens avec des zones rurales. L'article suggère qu'il est utile d'analyser les schémas de migration qui en résultent en termes de cadre au sein duquel les décisions des migrants de rester dans la ville ou de la quitter sont conceptualisées comme étant prises de bon gré ou à contrecœur.
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 588-605.[article] Making a Livelihood in (And Beyond) the African City : the Experience of Zimbabwe [texte imprimé] / Deborah Potts, Auteur . - 2011 . - pp. 588-605.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 588-605.
Résumé : Dans beaucoup de villes d'Afrique sub-saharienne, la grande faiblesse des économies et marchés du travail formels depuis des décennies s'est traduite par des adaptations importantes quant à la nature de la subsistance de la plupart des ménages urbains. La pénurie d'emplois formels correctement rémunérés a également eu un impact considérable sur la croissance démographique dans les villes, même si celui-ci est souvent non reconnu. Cet article examine certaines de ces tendances en les illustrant par une étude de cas menée à Harare (Zimbabwe). De nombreux résidents urbains y ont de plus en plus de mal à s'en sortir et leurs perceptions de la ville et de leur avenir au sein de la ville affichent une forte tendance négative. Les liens avec les zones rurales et la possibilité d'y gagner sa vie à l'avenir ont vu leur importance croître. Ces adaptations s'inscrivent dans la longue histoire des liens ruro-urbains en Afrique sub-saharienne mais les pratiques contemporaines, y compris les schémas de migration circulaire, sont influencées par les dures réalités des économies urbaines africaines. Les décisions et les projets d'avenir de certains migrants peuvent donc ne pas correspondre à leurs aspirations, et le degré et la nature de ce décalage sont influencés par des facteurs comme le sexe, l’âge et la place de la personne dans le ménage urbain, ainsi que les liens avec des zones rurales. L'article suggère qu'il est utile d'analyser les schémas de migration qui en résultent en termes de cadre au sein duquel les décisions des migrants de rester dans la ville ou de la quitter sont conceptualisées comme étant prises de bon gré ou à contrecœur. Migration, Translocal Networks and Socio-Economic Stratification in Namibia / Clemens Greiner in Africa, 81/4 (november 2011)
[article]
Titre : Migration, Translocal Networks and Socio-Economic Stratification in Namibia Type de document : texte imprimé Auteurs : Clemens Greiner, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 606-627. Langues : Anglais (eng) Résumé : La migration et les réseaux ruro-urbains sont essentiels à la subsistance de nombreuses personnes en Afrique sub-saharienne. Les envois en argent ou en nature constituent un complément de revenu, améliorent la sécurité alimentaire et permettent d'accéder à des ressources viables tant dans les zones rurales que dans les zone urbaines. La migration permet aux ménages concernés de bénéficier des écarts de prix entre zones rurales et urbaines. Cet article démontre que les réseaux ruro-urbains non seulement contribuent à réduire la pauvreté et à améliorer la sécurité, mais également renforcent la stratification socio-économique. C'est là un aspect que la plupart des savants et spécialistes de l'aménagement du territoire ont ignoré ou négligé. À l'aide de données ethnographiques de Namibie, l'auteur a adopté une perspective translocale de la migration et de la stratification, en se concentrant sur l'impact qui en résulte dans les zones rurales où des formes urbaines modernes de stratification, induites par l’éducation et les revenus du travail salarié, sont en augmentation.
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 606-627.[article] Migration, Translocal Networks and Socio-Economic Stratification in Namibia [texte imprimé] / Clemens Greiner, Auteur . - 2011 . - pp. 606-627.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 606-627.
Résumé : La migration et les réseaux ruro-urbains sont essentiels à la subsistance de nombreuses personnes en Afrique sub-saharienne. Les envois en argent ou en nature constituent un complément de revenu, améliorent la sécurité alimentaire et permettent d'accéder à des ressources viables tant dans les zones rurales que dans les zone urbaines. La migration permet aux ménages concernés de bénéficier des écarts de prix entre zones rurales et urbaines. Cet article démontre que les réseaux ruro-urbains non seulement contribuent à réduire la pauvreté et à améliorer la sécurité, mais également renforcent la stratification socio-économique. C'est là un aspect que la plupart des savants et spécialistes de l'aménagement du territoire ont ignoré ou négligé. À l'aide de données ethnographiques de Namibie, l'auteur a adopté une perspective translocale de la migration et de la stratification, en se concentrant sur l'impact qui en résulte dans les zones rurales où des formes urbaines modernes de stratification, induites par l’éducation et les revenus du travail salarié, sont en augmentation. Local Reformers and the Search for Change / Terje Østebø in Africa, 81/4 (november 2011)
[article]
Titre : Local Reformers and the Search for Change : the Emergence of Salafism in Bale, Ethiopia Type de document : texte imprimé Auteurs : Terje Østebø, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 628-648. Langues : Anglais (eng) Résumé : Depuis 1991, le salafisme connaît un regain de vitalité en Éthiopie, favorise une montée des tensions au sein de la communauté musulmane et suscite l'inquiétude au sein de la population chrétienne. Cet article examine l’émergence du salafisme dans la région de Bale, l'un des fiefs actuels du mouvement. Il évoque son arrivée dans le Sud-Est de l’Éthiopie et s'intéresse particulièrement à son évolution à Bale depuis les années 1960. Remettant en cause l'idée selon laquelle la réforme islamique serait homogène en apparence et étrangère, à savoir distincte de l'islam « local », l'article examine l'arrivée de l'enseignement salafiste d'Arabie Saoudite, et suit le processus de réforme incarné par un groupe émergent de marchands locaux et par de jeunes diplômés de retour d’études en Arabie Saoudite. L'article met en lumière la manière dont les changements socioéconomiques et les progrès d'infrastructure ont facilité l’émergence de nouveaux groupes de protagonistes, transcendant les frontières locales et générant activement des discours nouveaux sur les pratiques et les symboles religieux. Il démontre également le rôle essentiel d'un corps diversifié d'acteurs (situés) dans l'appropriation et la domestication du message salafiste, et décrit la trajectoire de la réforme comme un processus dialectique de modelage associant ces influences au contexte local.
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 628-648.[article] Local Reformers and the Search for Change : the Emergence of Salafism in Bale, Ethiopia [texte imprimé] / Terje Østebø, Auteur . - 2011 . - pp. 628-648.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 81/4 (november 2011) . - pp. 628-648.
Résumé : Depuis 1991, le salafisme connaît un regain de vitalité en Éthiopie, favorise une montée des tensions au sein de la communauté musulmane et suscite l'inquiétude au sein de la population chrétienne. Cet article examine l’émergence du salafisme dans la région de Bale, l'un des fiefs actuels du mouvement. Il évoque son arrivée dans le Sud-Est de l’Éthiopie et s'intéresse particulièrement à son évolution à Bale depuis les années 1960. Remettant en cause l'idée selon laquelle la réforme islamique serait homogène en apparence et étrangère, à savoir distincte de l'islam « local », l'article examine l'arrivée de l'enseignement salafiste d'Arabie Saoudite, et suit le processus de réforme incarné par un groupe émergent de marchands locaux et par de jeunes diplômés de retour d’études en Arabie Saoudite. L'article met en lumière la manière dont les changements socioéconomiques et les progrès d'infrastructure ont facilité l’émergence de nouveaux groupes de protagonistes, transcendant les frontières locales et générant activement des discours nouveaux sur les pratiques et les symboles religieux. Il démontre également le rôle essentiel d'un corps diversifié d'acteurs (situés) dans l'appropriation et la domestication du message salafiste, et décrit la trajectoire de la réforme comme un processus dialectique de modelage associant ces influences au contexte local.