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Africa . 70/2Mention de date : 2000 Paru le : 30/05/2000 |
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Ajouter le résultat dans votre panierThe ‘Discovery’ of the Himba / Christofer Wärnlöf in Africa, 70/2 (2000)
[article]
Titre : The ‘Discovery’ of the Himba : The Politics of Ethnographic Film Making Type de document : texte imprimé Auteurs : Christofer Wärnlöf, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 175-191. Langues : Anglais (eng) Résumé :
Cet article traite de la représentation d’un groupe ethnique africain dans les médias télévisuels. Il affirme d’abord que les films ethnographiques ne figureront jamais au premier rang du vaste éventail de programmes. Néanmoins, dans le cadre d’une catégorie générale susceptible d’intéresser un public intellectuel et universitaire, les films ethnographiques se feront concurrence sur ce marché. Une solution consiste à rendre les films ethnographiques plus attrayants en leur donnant l’apparence de films de fiction. Les films ethnographiques diffusés à la télévision sont alors confrontés à un dilemme, car ils doivent justifier leur place en se différenciant de la fiction au moyen d’un certain réalisme tout en employant des procédés fictionnels pour adapter des «histoires» ethnographiques à l’écran. Cette adaption conduit à des déformations, voire même à des résonances racistes. Le second point traite des ambitions de l’équipe de tournage. Son rôle temporaire dans la localité devient politique lorsque, comme delà arrive inévitablement, cette équipe privilégie, et est privilégiée par, une partie de la communauté locale afin d’accomplir sa mission, à savoir produire un film ethnographique. Une scission s’opère au sein de la communauté sous l’effet de ces forces extérieures et se trouve justifiée par le fait que nous «vivons tous dans un village planétaire».
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 175-191.[article] The ‘Discovery’ of the Himba : The Politics of Ethnographic Film Making [texte imprimé] / Christofer Wärnlöf, Auteur . - 2000 . - pp. 175-191.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 175-191.
Résumé :
Cet article traite de la représentation d’un groupe ethnique africain dans les médias télévisuels. Il affirme d’abord que les films ethnographiques ne figureront jamais au premier rang du vaste éventail de programmes. Néanmoins, dans le cadre d’une catégorie générale susceptible d’intéresser un public intellectuel et universitaire, les films ethnographiques se feront concurrence sur ce marché. Une solution consiste à rendre les films ethnographiques plus attrayants en leur donnant l’apparence de films de fiction. Les films ethnographiques diffusés à la télévision sont alors confrontés à un dilemme, car ils doivent justifier leur place en se différenciant de la fiction au moyen d’un certain réalisme tout en employant des procédés fictionnels pour adapter des «histoires» ethnographiques à l’écran. Cette adaption conduit à des déformations, voire même à des résonances racistes. Le second point traite des ambitions de l’équipe de tournage. Son rôle temporaire dans la localité devient politique lorsque, comme delà arrive inévitablement, cette équipe privilégie, et est privilégiée par, une partie de la communauté locale afin d’accomplir sa mission, à savoir produire un film ethnographique. Une scission s’opère au sein de la communauté sous l’effet de ces forces extérieures et se trouve justifiée par le fait que nous «vivons tous dans un village planétaire».Dollars and Lipstick / Yvette Djachechi Monga in Africa, 70/2 (2000)
[article]
Titre : Dollars and Lipstick : The United States Through the Eyes of African Women Type de document : texte imprimé Auteurs : Yvette Djachechi Monga, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 192-208. Langues : Anglais (eng) Résumé : Les Etats-Unis évoquent chez les femmes camerounaises l’image d’un pays aux opportunités quasi illimitées dans leur quête d’un mieux-être matériel. C’est l’Eldorado, offrant des chances de gagner de l’argent en vendant des cosmétiques garantis non trafiqués. C’est la nouvelle frontière, le Far West où les mères envoient leurs enfants étudier dans l’espoir qu’une formation adaptée à l’emploi facilitera le retour au pays. C’est l’avenir enfin, que préfigurent les gratte-ciel de New-York; alors les mères camerounaises rêvent d’accoucher des enfants américains, leur donnant ainsi de meilleures chances d’intégrer ce monde en devenir. Quand le rêve américain est inaccessible, les Etats-Unis offrent encore un espace imaginaire où les femmes réinventent les conditions de leur existence par l’intégration de certains signes de la culture populaire américaine dans leur quotidienneté tropicale. La consommation du rouge à lèvres apparaît ainsi comme le symbole d’une culture-monde derrière laquelle se profile l’image géante des Etats-Unis. Les expériences des femmes du Cameroun peuvent être étendues à des femmes d’autres pays africains et, au-delà , aux hommes de ce continent, eux aussi subissant la précarité du présent, confrontés aux mêmes défis de l’avenir, et engagés dans une même quête d’un mieux-être matériel.
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 192-208.[article] Dollars and Lipstick : The United States Through the Eyes of African Women [texte imprimé] / Yvette Djachechi Monga, Auteur . - 2000 . - pp. 192-208.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 192-208.
Résumé : Les Etats-Unis évoquent chez les femmes camerounaises l’image d’un pays aux opportunités quasi illimitées dans leur quête d’un mieux-être matériel. C’est l’Eldorado, offrant des chances de gagner de l’argent en vendant des cosmétiques garantis non trafiqués. C’est la nouvelle frontière, le Far West où les mères envoient leurs enfants étudier dans l’espoir qu’une formation adaptée à l’emploi facilitera le retour au pays. C’est l’avenir enfin, que préfigurent les gratte-ciel de New-York; alors les mères camerounaises rêvent d’accoucher des enfants américains, leur donnant ainsi de meilleures chances d’intégrer ce monde en devenir. Quand le rêve américain est inaccessible, les Etats-Unis offrent encore un espace imaginaire où les femmes réinventent les conditions de leur existence par l’intégration de certains signes de la culture populaire américaine dans leur quotidienneté tropicale. La consommation du rouge à lèvres apparaît ainsi comme le symbole d’une culture-monde derrière laquelle se profile l’image géante des Etats-Unis. Les expériences des femmes du Cameroun peuvent être étendues à des femmes d’autres pays africains et, au-delà , aux hommes de ce continent, eux aussi subissant la précarité du présent, confrontés aux mêmes défis de l’avenir, et engagés dans une même quête d’un mieux-être matériel. Sungusungu / Michael L. Fleisher in Africa, 70/2 (2000)
[article]
Titre : Sungusungu : State-Sponsored Village Vigilante Groups Among the Kuria of Tanzania Type de document : texte imprimé Auteurs : Michael L. Fleisher, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 209-228. Langues : Anglais (eng) Résumé : Au milieu des années 90, le mouvement villageois d’autodéfense appelé sungusungu est apparu pour la première fois dans le District de Tarime, dans le nord de la Tanzanie, en réponse aux nombreux vols de bétail et à la violence qu’ils ont engendrée, non pas sous la forme de groupes indépendants organisés mais agissant en commun, tels qu’ils se sont manifestés pour la première fois quinze ans plus tôt dans la partie centrale occidentale de la Tanzanie au sein des populations Sukuma et Nyamwezi, mais avec le soutien de l’Etat. Cet article décrit l’organisation et le fonctionnement de cette forme d’autodéfense soutenue par l’Etat à travers son développement dans un village de la population agro-pastorale Kuria, et suggère que, bien qu’offrant des avantages certains tant pour l’Etat que pour la population locale, elle souffre néanmoins des mêmes faiblesses dont est en proie le système officiel de maintien de l’ordre.
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 209-228.[article] Sungusungu : State-Sponsored Village Vigilante Groups Among the Kuria of Tanzania [texte imprimé] / Michael L. Fleisher, Auteur . - 2000 . - pp. 209-228.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 209-228.
Résumé : Au milieu des années 90, le mouvement villageois d’autodéfense appelé sungusungu est apparu pour la première fois dans le District de Tarime, dans le nord de la Tanzanie, en réponse aux nombreux vols de bétail et à la violence qu’ils ont engendrée, non pas sous la forme de groupes indépendants organisés mais agissant en commun, tels qu’ils se sont manifestés pour la première fois quinze ans plus tôt dans la partie centrale occidentale de la Tanzanie au sein des populations Sukuma et Nyamwezi, mais avec le soutien de l’Etat. Cet article décrit l’organisation et le fonctionnement de cette forme d’autodéfense soutenue par l’Etat à travers son développement dans un village de la population agro-pastorale Kuria, et suggère que, bien qu’offrant des avantages certains tant pour l’Etat que pour la population locale, elle souffre néanmoins des mêmes faiblesses dont est en proie le système officiel de maintien de l’ordre. Zulu Ritual Immunisation in Perspective / Frank Jolles in Africa, 70/2 (2000)
[article]
Titre : Zulu Ritual Immunisation in Perspective Type de document : texte imprimé Auteurs : Frank Jolles, Auteur ; Stephen Jolles, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 229-248. Langues : Anglais (eng) Résumé : Cet article provient d’une tentative de quantification de risque de transmission des maladies par voie sanguine, en particulier l’hépatite B et le virus HIV, dans le cadre de la pratique qui consiste à faire des incisions (umgcabo) et des ponctions (ukutshobha) intradermiques dans le but d’introduire un médicament (muthi) dans le corps humain. L’intention était d’examiner des moyens de limiter ce risque. Il est vite devenu évident que ce pratiques thérapeutiques étaient inextricablement liées à des problèmes juridiques et économiques de l’impact du colonialisme sur la médecine zouloue. Toute tentative de limiter ces risques doit d’abord aborder ces problèmes fondamentaux. L’article fait un pas dans cette direction en examinant en détail certaines practiques utilisées par les divinateurs et les herborists, dans leur contexte historique, puis en montrant l’incidence de la législation coloniale et postcoloniale sur les guérisseurs traditionnels et leurs clients dans la région rurale du Kwazulu-Natal.
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 229-248.[article] Zulu Ritual Immunisation in Perspective [texte imprimé] / Frank Jolles, Auteur ; Stephen Jolles, Auteur . - 2000 . - pp. 229-248.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 229-248.
Résumé : Cet article provient d’une tentative de quantification de risque de transmission des maladies par voie sanguine, en particulier l’hépatite B et le virus HIV, dans le cadre de la pratique qui consiste à faire des incisions (umgcabo) et des ponctions (ukutshobha) intradermiques dans le but d’introduire un médicament (muthi) dans le corps humain. L’intention était d’examiner des moyens de limiter ce risque. Il est vite devenu évident que ce pratiques thérapeutiques étaient inextricablement liées à des problèmes juridiques et économiques de l’impact du colonialisme sur la médecine zouloue. Toute tentative de limiter ces risques doit d’abord aborder ces problèmes fondamentaux. L’article fait un pas dans cette direction en examinant en détail certaines practiques utilisées par les divinateurs et les herborists, dans leur contexte historique, puis en montrant l’incidence de la législation coloniale et postcoloniale sur les guérisseurs traditionnels et leurs clients dans la région rurale du Kwazulu-Natal. ‘Catch the Cockerel Before Dawn’ / David Maxwell in Africa, 70/2 (2000)
[article]
Titre : ‘Catch the Cockerel Before Dawn’ : Pentecostalism and Politics in Post-Colonial Zimbabwe Type de document : texte imprimé Auteurs : David Maxwell (1963-....), Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 249-277. Langues : Anglais (eng) Résumé : Cet article examine les relations entre le pentecôtisme et la politique au Zimbabwe après l’époque coloniale à travers l’études d’un des plus grands mouvements pentecôtistes d’Afrique, le ZAOGA (Zimbabwe Assemblies of God, Africa). Les relations entre l’Eglise et l’Etat ont considérablement changé entre la période coloniale et la période postcoloniale. Ce mouvement était à l’origine une organisation sectaire issue des townships qui rejetait la politique mais usait de ses relations avec les Américains et les Rhodesiens blancs pour obtenir des ressources et se moderniser. Au cours de la décennie qui suivit l’indépendance, ses dirigeants adoptèrent les discours prépondérants en faveur du développement et du nationalisme culturel mais se brouillèrent avec le parti au pouvoir, le ZANU/PF, en raison de ses liens «apparents» avec le politicien rebelle Ndabiningi Sithole et la droite religieuse américaine. Au terme des années 80, le ZAOGA et le ZANU/PF s’étaient réconciliés, les deux partis se conférant mutuellement une légitimité. Cependant, des tensions s’exercent entre cette assimilation réciproque des élites et l’autoritarisme des dirigeants du ZAOGA, d’une part, et la culture égalitaire démocratique présente dans les assemblées locales au sein desquelles les excès des dirigeants sont contestés, d’autre part. Ces pratiques pentecôtistes alternatives sont en symbiose avec la politique radicale des townships et les sources progressistes de la société civile. C’est pourquoi, bien qu’il soit susceptible de relancer le processus politique au Zimbabwe, le pentecôtisme risque de connaître un renouveau sous l’influence de forces extérieures dans l’ensemble de la société zimbabwéenne.
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 249-277.[article] ‘Catch the Cockerel Before Dawn’ : Pentecostalism and Politics in Post-Colonial Zimbabwe [texte imprimé] / David Maxwell (1963-....), Auteur . - 2000 . - pp. 249-277.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 249-277.
Résumé : Cet article examine les relations entre le pentecôtisme et la politique au Zimbabwe après l’époque coloniale à travers l’études d’un des plus grands mouvements pentecôtistes d’Afrique, le ZAOGA (Zimbabwe Assemblies of God, Africa). Les relations entre l’Eglise et l’Etat ont considérablement changé entre la période coloniale et la période postcoloniale. Ce mouvement était à l’origine une organisation sectaire issue des townships qui rejetait la politique mais usait de ses relations avec les Américains et les Rhodesiens blancs pour obtenir des ressources et se moderniser. Au cours de la décennie qui suivit l’indépendance, ses dirigeants adoptèrent les discours prépondérants en faveur du développement et du nationalisme culturel mais se brouillèrent avec le parti au pouvoir, le ZANU/PF, en raison de ses liens «apparents» avec le politicien rebelle Ndabiningi Sithole et la droite religieuse américaine. Au terme des années 80, le ZAOGA et le ZANU/PF s’étaient réconciliés, les deux partis se conférant mutuellement une légitimité. Cependant, des tensions s’exercent entre cette assimilation réciproque des élites et l’autoritarisme des dirigeants du ZAOGA, d’une part, et la culture égalitaire démocratique présente dans les assemblées locales au sein desquelles les excès des dirigeants sont contestés, d’autre part. Ces pratiques pentecôtistes alternatives sont en symbiose avec la politique radicale des townships et les sources progressistes de la société civile. C’est pourquoi, bien qu’il soit susceptible de relancer le processus politique au Zimbabwe, le pentecôtisme risque de connaître un renouveau sous l’influence de forces extérieures dans l’ensemble de la société zimbabwéenne. Ingessana and the Legacy of the Funj Sultanate / M. C. Jędrej in Africa, 70/2 (2000)
[article]
Titre : Ingessana and the Legacy of the Funj Sultanate : The Consequences of Turkish Conquest on the Blue Nile Type de document : texte imprimé Auteurs : M. C. Jędrej, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 278-297. Langues : Anglais (eng) Résumé : Cet article étudie d’un point de vue ethnographique les éléments historiques se rapportant à l’organisation sociale de royaume de Funj dans le sud du Soudan au cours du dix-neuvième siècle. Il va plus loin qu’une simple caractérisation de cette région comme l’une des «tribus» païennes ayant plus ou moins bien réussi à résister à la subordination exercée par un état islamique élaboré, pour discerner une complexité des relations politiques variées émanant d’une élite dans quelques centres régionaux et traversant toutes les communautés de la région. L’apparition de groups ethniques distincts sous le régime colonial du Soudan anglo-égyptien fut précédée, sous le gouvernement turco-égyptien qui succéda au sultanat de Funj dans la région, par une division géopolitique transitoire de la population entre les réfracteraires des montagnes et les populations diversement serviles de la plaine.
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 278-297.[article] Ingessana and the Legacy of the Funj Sultanate : The Consequences of Turkish Conquest on the Blue Nile [texte imprimé] / M. C. Jędrej, Auteur . - 2000 . - pp. 278-297.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/2 (2000) . - pp. 278-297.
Résumé : Cet article étudie d’un point de vue ethnographique les éléments historiques se rapportant à l’organisation sociale de royaume de Funj dans le sud du Soudan au cours du dix-neuvième siècle. Il va plus loin qu’une simple caractérisation de cette région comme l’une des «tribus» païennes ayant plus ou moins bien réussi à résister à la subordination exercée par un état islamique élaboré, pour discerner une complexité des relations politiques variées émanant d’une élite dans quelques centres régionaux et traversant toutes les communautés de la région. L’apparition de groups ethniques distincts sous le régime colonial du Soudan anglo-égyptien fut précédée, sous le gouvernement turco-égyptien qui succéda au sultanat de Funj dans la région, par une division géopolitique transitoire de la population entre les réfracteraires des montagnes et les populations diversement serviles de la plaine.