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Africa . 70/4Mention de date : 2000 Paru le : 30/12/2000 |
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Ajouter le résultat dans votre panierState Policies, Local Prejudices and Cattle Rustling Along the Ghana-Burkina Faso Border / Steve Tonah in Africa, 70/4 (2000)
[article]
Titre : State Policies, Local Prejudices and Cattle Rustling Along the Ghana-Burkina Faso Border Type de document : texte imprimé Auteurs : Steve Tonah, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 551 - 567. Langues : Anglais (eng) Résumé : Cet article examine brièvement les facteurs á l’origine des tensions survenues dans le nord du Ghana entre pasteurs Fulbe venus du Burkina Faso et agriculteurs Kassena locaux (également propriétaires de bétail). La décision du gouvernement ghanéen d’expulser les Fulbe, en 1988 et 1989, engendra d’autres problèmes, á commencer par le dilemme entre une surveillance efficace de la région frontalière perméable par des patrouilles et l’introduction progressive d’armes á feu modernes dans cette région. Par conséquent, certains soutiennent que ce ne sont pas les politiques de protection qui sont mises en question mais la souveraineté du gouvernement.
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 551 - 567.[article] State Policies, Local Prejudices and Cattle Rustling Along the Ghana-Burkina Faso Border [texte imprimé] / Steve Tonah, Auteur . - 2000 . - pp. 551 - 567.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 551 - 567.
Résumé : Cet article examine brièvement les facteurs á l’origine des tensions survenues dans le nord du Ghana entre pasteurs Fulbe venus du Burkina Faso et agriculteurs Kassena locaux (également propriétaires de bétail). La décision du gouvernement ghanéen d’expulser les Fulbe, en 1988 et 1989, engendra d’autres problèmes, á commencer par le dilemme entre une surveillance efficace de la région frontalière perméable par des patrouilles et l’introduction progressive d’armes á feu modernes dans cette région. Par conséquent, certains soutiennent que ce ne sont pas les politiques de protection qui sont mises en question mais la souveraineté du gouvernement. Violence and the Crisis of Conciliation / Jon Abbink in Africa, 70/4 (2000)
[article]
Titre : Violence and the Crisis of Conciliation : Suri, Dizi and the State in South-West Ethiopia Type de document : texte imprimé Auteurs : Jon Abbink, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 527-550. Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 527-550.[article] Violence and the Crisis of Conciliation : Suri, Dizi and the State in South-West Ethiopia [texte imprimé] / Jon Abbink, Auteur . - 2000 . - pp. 527-550.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 527-550.Contents and Contexts the Rhetoric of Oral Traditions in the ɔman of Sefwi Wiawso, Ghana / Stefano Boni in Africa, 70/4 (2000)
[article]
Titre : Contents and Contexts the Rhetoric of Oral Traditions in the ɔman of Sefwi Wiawso, Ghana Type de document : texte imprimé Auteurs : Stefano Boni, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 568-594. Langues : Anglais (eng) Résumé : Cet article examine les traditions orales politiques dans la région de Sefwi (Akan) au Ghana. Il traite de deux types de récits : les négociations sur le statut politique des chefferies (stools) au sein du royaume et les revendications à la succession des branches matrilinéaires au sein des chefferies. Les récits sont analysés du point de vue de leurs prétentions à l'historicité, des conflits politiques dans lesquels ils s'inscrivent et de leur lien avec les critères juridiques d'attribution des fonctions politiques “traditionnelles”. Cette analyse montre que les normes dynamiques précoloniales concernant le statut et la succession des chefferies se sont transformées en corpus juridique déterminé au cours du vingtième siècle. Les histoires des prétendants ont servi de moyens de preuve pour trancher les conflits “traditionnels” liés aux chefferies. Les narrateurs ont ainsi construit des récits présentant des passés idéaux jugés dignes de l'attribution légale d'une fonction politique “traditionnelle”. Les récits ont ensuite légalisé les revendications des narrateurs se référant à l'histoire ancienne. L'étude du contexte de l'émergence des traditions orales (hostilité entre chefs en fonction, influence de la politique nationale ou conflits portant sur le partage du revenu de la chefferie) montre que les récits et les conflits politiques ont une histoire propre soigneusement omise de la narration.
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 568-594.[article] Contents and Contexts the Rhetoric of Oral Traditions in the ɔman of Sefwi Wiawso, Ghana [texte imprimé] / Stefano Boni, Auteur . - 2000 . - pp. 568-594.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 568-594.
Résumé : Cet article examine les traditions orales politiques dans la région de Sefwi (Akan) au Ghana. Il traite de deux types de récits : les négociations sur le statut politique des chefferies (stools) au sein du royaume et les revendications à la succession des branches matrilinéaires au sein des chefferies. Les récits sont analysés du point de vue de leurs prétentions à l'historicité, des conflits politiques dans lesquels ils s'inscrivent et de leur lien avec les critères juridiques d'attribution des fonctions politiques “traditionnelles”. Cette analyse montre que les normes dynamiques précoloniales concernant le statut et la succession des chefferies se sont transformées en corpus juridique déterminé au cours du vingtième siècle. Les histoires des prétendants ont servi de moyens de preuve pour trancher les conflits “traditionnels” liés aux chefferies. Les narrateurs ont ainsi construit des récits présentant des passés idéaux jugés dignes de l'attribution légale d'une fonction politique “traditionnelle”. Les récits ont ensuite légalisé les revendications des narrateurs se référant à l'histoire ancienne. L'étude du contexte de l'émergence des traditions orales (hostilité entre chefs en fonction, influence de la politique nationale ou conflits portant sur le partage du revenu de la chefferie) montre que les récits et les conflits politiques ont une histoire propre soigneusement omise de la narration. Meret Shehena, ‘Brothers' Land’ S. F. Nadel's Land Tenure on the Eritrean Plateau Revisited / Kjetil Tronvoll in Africa, 70/4 (2000)
[article]
Titre : Meret Shehena, ‘Brothers' Land’ S. F. Nadel's Land Tenure on the Eritrean Plateau Revisited Type de document : texte imprimé Auteurs : Kjetil Tronvoll, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 595-613. Langues : Anglais (eng) Résumé : This article revisits S.F. Nadel's study on land tenure in highland Eritrea from the mid‐1940s, and presents the current framework of the communal land tenure system of meret shehena. Under the meret shehena system, all land under the domain of the village is perceived as the common property of the village inhabitants. To restrict outsiders access to land, habitation rights (tisha) to the villages is guided by agnatic descent, and individuals obtain usufruct rights to land through residence in the village. The article proves that since Nadel's study almost sixty years ago, descent rules defining habitation rights have been changed, in order to restrict distant descendants returning to the village and claiming their land rights. Nevertheless, the overall workings of the system that redistributes all shehena land every seventh year to the village inhabitants, shows a remarkable resemblance to the observations made by Nadel. It appears that the customary operational guidelines of the system are virtually unaffected by wars and political turbulence during the last fifty years, following the core principle that each male adult individual with habitation rights (tisha) who marries and establishes a separate household, will be entitled to an equal share (gibri) of the village land, in order to secure the livelihood of all household members.
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 595-613.[article] Meret Shehena, ‘Brothers' Land’ S. F. Nadel's Land Tenure on the Eritrean Plateau Revisited [texte imprimé] / Kjetil Tronvoll, Auteur . - 2000 . - pp. 595-613.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 595-613.
Résumé : This article revisits S.F. Nadel's study on land tenure in highland Eritrea from the mid‐1940s, and presents the current framework of the communal land tenure system of meret shehena. Under the meret shehena system, all land under the domain of the village is perceived as the common property of the village inhabitants. To restrict outsiders access to land, habitation rights (tisha) to the villages is guided by agnatic descent, and individuals obtain usufruct rights to land through residence in the village. The article proves that since Nadel's study almost sixty years ago, descent rules defining habitation rights have been changed, in order to restrict distant descendants returning to the village and claiming their land rights. Nevertheless, the overall workings of the system that redistributes all shehena land every seventh year to the village inhabitants, shows a remarkable resemblance to the observations made by Nadel. It appears that the customary operational guidelines of the system are virtually unaffected by wars and political turbulence during the last fifty years, following the core principle that each male adult individual with habitation rights (tisha) who marries and establishes a separate household, will be entitled to an equal share (gibri) of the village land, in order to secure the livelihood of all household members. The Persistence of Subsistence and the Limits to Development Studies / Tony Waters in Africa, 70/4 (2000)
[article]
Titre : The Persistence of Subsistence and the Limits to Development Studies : The Challenge of Tanzania Type de document : texte imprimé Auteurs : Tony Waters, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 614-652. Langues : Anglais (eng) Résumé : Il existe deux manières générales d'aborder l'évaluation de ce que l'on appelle le «développement». La première approche correspond aux discours classiques axés sur le développement de l'Europe pendant la révolution industrielle. Ils décrivent l'expansion des zones urbaines au détriment des ressources sociales et économiques des zones rurales, bouleversant un paysannat de subsistance indépendant. Une des principales conséquences en est aujourd'hui la dépendance sociale, politique et économique de tous les Européens vis‐à‐vis du système capitaliste moderne. La seconde approche (plus répandue) du développement est centrée sur le tiers‐monde moderne. Elle est fondée sur l'hypothèse selon laquelle la totalité du tiers‐monde, comme l'Europe, est tributaire du système capitaliste moderne. Les études sur le développement portent essentiellement sur la manière la plus efficace dont les pays du tiers‐monde peuvent adhérer au capitalisme mondial. Le débat se réduit généralement à une comparaison entre théorie des systèmes mondiaux et économie néoclassique. Depuis son indépendance, la Tanzanie a basé sa politique sur ces deux hypothèses, à savoir l'économie néoclassique et la théorie des systèmes mondiaux. Or, aucune n'a engendré la croissance économique escomptée. L'article attribue l'échec de ces politiques au fait que le paysannat tanzanien, comme le paysannat européen moderne initialement, n'est pas tributaire du capitalisme mondial pour assurer sa subsistance. En fait, comme des études l'ont montré, la Tanzanie rurale n'est que faiblement intégrée dans le système capitaliste mondial et n'a donc pas été une cible facile pour ce que les théoriciens des systèmes mondiaux appellent «l'intégration périphérique». La Tanzanie se distingue par le fait que le paysannat rural n'applique pas les mécanismes du marché pour répartir les «moyens de production», notamment les terres arables destinées à la culture sur brûlis, ni même la main‐d'œuvre ou le bétail.
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 614-652.[article] The Persistence of Subsistence and the Limits to Development Studies : The Challenge of Tanzania [texte imprimé] / Tony Waters, Auteur . - 2000 . - pp. 614-652.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 614-652.
Résumé : Il existe deux manières générales d'aborder l'évaluation de ce que l'on appelle le «développement». La première approche correspond aux discours classiques axés sur le développement de l'Europe pendant la révolution industrielle. Ils décrivent l'expansion des zones urbaines au détriment des ressources sociales et économiques des zones rurales, bouleversant un paysannat de subsistance indépendant. Une des principales conséquences en est aujourd'hui la dépendance sociale, politique et économique de tous les Européens vis‐à‐vis du système capitaliste moderne. La seconde approche (plus répandue) du développement est centrée sur le tiers‐monde moderne. Elle est fondée sur l'hypothèse selon laquelle la totalité du tiers‐monde, comme l'Europe, est tributaire du système capitaliste moderne. Les études sur le développement portent essentiellement sur la manière la plus efficace dont les pays du tiers‐monde peuvent adhérer au capitalisme mondial. Le débat se réduit généralement à une comparaison entre théorie des systèmes mondiaux et économie néoclassique. Depuis son indépendance, la Tanzanie a basé sa politique sur ces deux hypothèses, à savoir l'économie néoclassique et la théorie des systèmes mondiaux. Or, aucune n'a engendré la croissance économique escomptée. L'article attribue l'échec de ces politiques au fait que le paysannat tanzanien, comme le paysannat européen moderne initialement, n'est pas tributaire du capitalisme mondial pour assurer sa subsistance. En fait, comme des études l'ont montré, la Tanzanie rurale n'est que faiblement intégrée dans le système capitaliste mondial et n'a donc pas été une cible facile pour ce que les théoriciens des systèmes mondiaux appellent «l'intégration périphérique». La Tanzanie se distingue par le fait que le paysannat rural n'applique pas les mécanismes du marché pour répartir les «moyens de production», notamment les terres arables destinées à la culture sur brûlis, ni même la main‐d'œuvre ou le bétail. The Significance of Earth-Eating / GEISSLER Wenzel in Africa, 70/4 (2000)
[article]
Titre : The Significance of Earth-Eating : Social and Cultural Aspects of Geophagy Among Luo Children Type de document : texte imprimé Auteurs : GEISSLER Wenzel, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : pp. 653-682. Langues : Anglais (eng) Résumé : Earth‐eating is common among primary school children in Luoland, western Kenya. This article describes the social significance and meanings attributed to it. Earth‐eating is practised among children before puberty, irrespective of their sex, and among women of reproductive age, but not usually among adult men or old women. To eat earth signifies belonging to the female sphere within the household, which includes children up to adolescence. Through eating earth, or abandoning it, the children express their emerging gender identity. Discourses about earth‐eating, describing the practice as unhealthy and bad, draw on ‘modern’ notions of hygiene, which are imparted, for example, in school. They form part of the discursive strategies with which men especially maintain a dominant position in the community. Beyond the significance of earth‐eating in relation to age, gender and power, it relates to several larger cultural themes, namely fertility, belonging to a place, and the continuity of the lineage. Earth symbolises female, life‐bringing forces. Termite hills, earth from which is eaten by most of the children and women, can symbolise fertility, and represent the house and the home, and the graves of ancestors. Earth‐eating is a form of ‘communion’ with life‐giving forces and with the people with whom one shares land and origin. Earth‐eating is a social practice produced in complex interactions of body, mind and other people, through which children incorporate and embody social relations and cultural values.
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 653-682.[article] The Significance of Earth-Eating : Social and Cultural Aspects of Geophagy Among Luo Children [texte imprimé] / GEISSLER Wenzel, Auteur . - 2000 . - pp. 653-682.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 70/4 (2000) . - pp. 653-682.
Résumé : Earth‐eating is common among primary school children in Luoland, western Kenya. This article describes the social significance and meanings attributed to it. Earth‐eating is practised among children before puberty, irrespective of their sex, and among women of reproductive age, but not usually among adult men or old women. To eat earth signifies belonging to the female sphere within the household, which includes children up to adolescence. Through eating earth, or abandoning it, the children express their emerging gender identity. Discourses about earth‐eating, describing the practice as unhealthy and bad, draw on ‘modern’ notions of hygiene, which are imparted, for example, in school. They form part of the discursive strategies with which men especially maintain a dominant position in the community. Beyond the significance of earth‐eating in relation to age, gender and power, it relates to several larger cultural themes, namely fertility, belonging to a place, and the continuity of the lineage. Earth symbolises female, life‐bringing forces. Termite hills, earth from which is eaten by most of the children and women, can symbolise fertility, and represent the house and the home, and the graves of ancestors. Earth‐eating is a form of ‘communion’ with life‐giving forces and with the people with whom one shares land and origin. Earth‐eating is a social practice produced in complex interactions of body, mind and other people, through which children incorporate and embody social relations and cultural values.