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Things of the Ground / Nicolas Argenti in Africa, 81/2 (may 2011)
[article]
Titre : Things of the Ground : Children's Medecine, Motherhood and Memory in the Cameroon Grassfields Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas Argenti, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 269-294. Langues : Anglais (eng) Résumé : Peu de temps après la naissance d'un enfant, les parents de la chefferie oku, dans les Grassfields du Cameroun, pratiquent sur leur nourrisson des rites connus sous le nom générique de «médecine des enfants» (k∂fu ∂bwan). Apparemment destinés à protéger le nourrisson contre le mal et la maladie, ces rites sont en fait chargés de tension : ils épousent les perspectives contradictoires concernant le rôle social de la mère et dissimulent l'idéal normatif encensant l'image de la mère nourricière et protectrice. L'article soutient que ces rites, au-delà de leur objet affiché et de leur symbolisme en tant que rites de passage, évoquent des souvenirs collectifs d'enlèvements d'enfants et d'anxiétés contemporaines concernant le départ anticipé des enfants plus âgés et adolescents, placés en famille d'accueil ou travailleurs immigrés. S’écartant d'un modèle tripartite classique, l'article considère à long terme les rituels individuels comme une forme de mémoire collective qui témoigne des tensions sociales impossibles à résoudre, dans le cas présent les contradictions inhérentes à l'image sacralisée de la mère et à la nature compromise de l'amour parental.
in Africa > 81/2 (may 2011) . - pp. 269-294.[article] Things of the Ground : Children's Medecine, Motherhood and Memory in the Cameroon Grassfields [texte imprimé] / Nicolas Argenti, Auteur . - 2011 . - pp. 269-294.
Langues : Anglais (eng)
in Africa > 81/2 (may 2011) . - pp. 269-294.
Résumé : Peu de temps après la naissance d'un enfant, les parents de la chefferie oku, dans les Grassfields du Cameroun, pratiquent sur leur nourrisson des rites connus sous le nom générique de «médecine des enfants» (k∂fu ∂bwan). Apparemment destinés à protéger le nourrisson contre le mal et la maladie, ces rites sont en fait chargés de tension : ils épousent les perspectives contradictoires concernant le rôle social de la mère et dissimulent l'idéal normatif encensant l'image de la mère nourricière et protectrice. L'article soutient que ces rites, au-delà de leur objet affiché et de leur symbolisme en tant que rites de passage, évoquent des souvenirs collectifs d'enlèvements d'enfants et d'anxiétés contemporaines concernant le départ anticipé des enfants plus âgés et adolescents, placés en famille d'accueil ou travailleurs immigrés. S’écartant d'un modèle tripartite classique, l'article considère à long terme les rituels individuels comme une forme de mémoire collective qui témoigne des tensions sociales impossibles à résoudre, dans le cas présent les contradictions inhérentes à l'image sacralisée de la mère et à la nature compromise de l'amour parental.