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Monsieur Tompkins s'explore lui-même / George Gamow
Titre : Monsieur Tompkins s'explore lui-même Type de document : texte imprimé Auteurs : George Gamow, Auteur ; Abraham A. Moles, Traducteur Editeur : Paris : Dunod Année de publication : 1955 Importance : 129 p. Format : 21 cm Langues : Français (fre) Mots-clés : Tompkins explore lui-même Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Monsieur Tompkins s'explore lui-même [texte imprimé] / George Gamow, Auteur ; Abraham A. Moles, Traducteur . - Paris : Dunod, 1955 . - 129 p. ; 21 cm.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Tompkins explore lui-même Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité AS.00.516 540 GAM Livres Bibliothèque Fac. Sciences de l'Homme et de Société Ouvrage Exclu du prêt Notions élémentaires de chimie générale / Paul Pascal
Titre : Notions élémentaires de chimie générale : à l'usage des étudiants - des chimistes et des biologistes Titre original : à la lumière des théories modernes Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Pascal, Auteur Editeur : Paris : Masson & Cie Année de publication : 1953 Importance : 550 p. Format : 24 cm Langues : Français (fre) Mots-clés : Chimie lumière théories modernes Notions élémentaires Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Notions élémentaires de chimie générale = à la lumière des théories modernes : à l'usage des étudiants - des chimistes et des biologistes [texte imprimé] / Paul Pascal, Auteur . - Paris : Masson & Cie, 1953 . - 550 p. ; 24 cm.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Chimie lumière théories modernes Notions élémentaires Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité AS.00.501 540 PAS Livres Bibliothèque Fac. Sciences de l'Homme et de Société Ouvrage Exclu du prêt Les origines de la vie de l'atome à la cellule / Joël De Rosnay
Titre : Les origines de la vie de l'atome à la cellule Type de document : texte imprimé Auteurs : Joël De Rosnay, Auteur Editeur : Paris : Éditions du Seuil Année de publication : 1966 Collection : Le Rayon de la science Importance : 190 p. Format : 18 cm Langues : Français (fre) Mots-clés : Origine vie atome cellule Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Les origines de la vie de l'atome à la cellule [texte imprimé] / Joël De Rosnay, Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 1966 . - 190 p. ; 18 cm. - (Le Rayon de la science) .
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Origine vie atome cellule Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité AS.00.513 540 ROS Livres Bibliothèque Fac. Sciences de l'Homme et de Société Ouvrage Exclu du prêt La recherche scientifique / Charles-Noël Martin
Titre : La recherche scientifique Type de document : texte imprimé Auteurs : Charles-Noël Martin, Auteur Editeur : Paris : Librairie Arthème Fayard Année de publication : 1959 Importance : 151 p. Format : 20 cm Langues : Français (fre) Mots-clés : Recherche scientifique Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie La recherche scientifique [texte imprimé] / Charles-Noël Martin, Auteur . - Paris : Librairie Arthème Fayard, 1959 . - 151 p. ; 20 cm.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Recherche scientifique Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DA.80.056 540 MAR Livres Bibliothèque Fac. Sciences de l'Homme et de Société Ouvrage Exclu du prêt La science contre l'opinion / Bernadette Bensaude-Vincent
Titre : La science contre l'opinion : histoire d'un divorce Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernadette Bensaude-Vincent, Auteur Editeur : Paris : Les Empêcheurs de penser en rond Année de publication : 2003 Autre Editeur : Paris : Éditions du Seuil Importance : 290 p. Format : 21 x 12 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84671-087-9 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Mots-clés : Science et public Image science Sciences opinion publique Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Résumé : Notre regard sur la science s'est profondément renouvelé depuis quelques décennies. Longtemps, celle-ci n'était interrogée que sur sa prétention à la vérité et il s'agissait donc d'examiner avant tout ce que l'administration de la preuve y a en propre. Mais le savant n'est pas un pur esprit. Le contexte de justification n'étant pas séparable du contexte de découverte, historiens, philosophes et sociologues mettent de plus en plus l'accent sur le caractère social de l'activité scientifique.
L'ouvrage de Bernadette Bensaude, qui s'est fait connaître par ses travaux d'histoire de la chimie, s'inscrit dans cette approche puisqu'il a pour thème le divorce de la science et de ce phénomène éminemment social qu'est l'opinion publique. La question des rapports de la science et de l'opinion est aussi vieille que la philosophie et l'auteur rappelle fort à propos que, science et opinion n'étant que divers degrés du savoir, une théorie de la science ne peut faire l'économie d'une réflexion sur l'opinion. On ne peut cependant en dire autant de l'opinion publique, ce dernier concept appartenant à un autre champ sémantique, non plus épistémologique mais politique. A cette première difficulté s'ajoute que nous avons des images contradictoires tant de la science que de l'opinion considérées en elles-mêmes. C'est dans les tensions entre ces différentes perspectives que l'histoire commune de la science et de l'opinion esquissée dans ce livre trouve son origine.
La première partie commence par décrire de façon fort suggestive les deux visages antithétiques de la science, inséparablement critique et dogmatique. Toute une tradition ne veut voir en effet dans la science que l'expression des Lumières. Sa fécondité s'expliquerait par ce qu'elle met en pratique le mot d'ordre de Kant : sapere aude, aie le courage de penser par toi-même. C'est ainsi que Claude Bernard faisait du doute la qualité principale du savant et que, plus près de nous, Popper exaltait les vertus de l'esprit critique et de la discussion rationnelle. Mais, comme François Lurçat nous le rappelait encore il y a peu de temps, s'en tenir là serait faire bon marché de l'autorité de la science. Quand le scientifique a parlé, le profane n'a plus qu'à se taire car, comme disait Comte, "chacun trouverait absurde de ne pas croire aux principes établis dans [l]es sciences par les hommes compétents". Ces deux composantes ne se présentent pour ainsi dire jamais à l'état pur et Condorcet par exemple, homme des Lumières s'il en est, prenait bien soin de soustraire la science au tribunal de l'opinion.
Si chacune des deux figures de la science assigne un ou parfois plusieurs rôles à l'opinion, celle-ci, dans la première partie, restait à l'arrière plan. Le rapport s'inverse dans la suivante, qui poursuit un double but : décrire l'essor de la vulgarisation scientifique, montrer ce faisant que, quoi qu'en disent certains, l'idée d'un fossé croissant entre la science et le public n'est qu'un mythe. Une place considérable est accordée au rôle des médias, qu'il s'agisse du journalisme scientifique, de la façon dont, face aux pouvoirs publics, Pasteur a su mobiliser la presse en sa faveur, ou encore de la création de musées comme le Palais de la découverte. L'auteur y propose également deux lectures de Bouvard et Pécuchet : selon toute vraisemblance, Flaubert voulait pointer du doigt une contradiction interne à la vulgarisation, mais il est également permis d'y voir une mise en scène de ces obstacles épistémologiques dont Bachelard a montré l'importance. Les trois derniers chapitres de cette partie décrivent l'opinion tour à tour disqualifiée, embrigadée puis malade, et en profitent pour égratigner au passage ces "médecins de l'opinion [qui] présentent eux-mêmes quelques symptômes de déficience".
La troisième partie, "Alternatives", suggère quelques pistes à explorer et tout d'abord deux contre-offensives, visant l'une à rendre la science moins dogmatique, l'autre à réhabiliter l'opinion publique éclairée telle qu'elle avait émergé au XVIIIe siècle. L'opinion n'est pas l'erreur, et déjà chez Aristote l'opinion droite remplissait des fonctions aussi bien politiques que cognitives. Le dernier chapitre, "Pour une doxologie", propose en conséquence de faire cohabiter plusieurs régimes de vérité et revient, sans peut-être le dire assez explicitement, sur la vieille question du rapport de l'entendement et de la volonté dans le jugement. D'un côté, dans tout jugement, même dans celui du plus compétent des experts, il y a une part qui revient à la décision volontaire; de l'autre, qu'est-ce qu'un citoyen qui n'aurait pas le courage de ses opinions ?
Tout n'est pas également convaincant dans ces pages. Ainsi, l'existence d'un "fossé grandissant" est peut-être un mythe; mais il en va ici comme de la question de savoir si oui ou non "le niveau baisse" à l'école : tant qu'on ne disposera pas de moyens fiables pour mesurer la distance qui sépare la science du public, il est à craindre que chacun continue à camper sur ses positions. De même, les rapports, fort complexes, entre opinion "doxique" et opinion publique auraient gagné à être examinés de façon plus méthodique.
S'il est donc difficile d'adhérer pleinement à la position défendue par l'auteur, l'ouvrage ne s'en signale pas moins par de nombreux mérites. Le principal tient certainement au sujet abordé, aux frontières du cognitif et du politique. Il va de soi qu'en ce qui concerne la science, ou du moins la science expérimentale, le premier contrôle est celui de l'expérience. Ne considérer la science que comme phénomène social, c'est ouvrir la porte à tous les abus : science allemande contre science juive, science bourgeoise contre science prolétarienne... Reste qu'il existe aussi un contrôle social de la science et qu'il serait regrettable que le public se laisse dessaisir, au profit d'on ne sait qui, de son droit de regard. A une époque où les hommes politiques s'en remettent de plus en plus à des comités d'experts, il est bon de dire haut et fort que l'expert n'est jamais omniscient, que, vu la diversité et la singularité des questions qui lui sont posées, le plus souvent, quelque part, sa compétence est en défaut; et l'on ne peut qu'approuver Bernadette Bensaude lorsqu'elle estime impératif de réhabiliter le régime de l'opinion comme vertu propre au citoyen.La science contre l'opinion : histoire d'un divorce [texte imprimé] / Bernadette Bensaude-Vincent, Auteur . - Paris : Les Empêcheurs de penser en rond : Paris : Éditions du Seuil, 2003 . - 290 p. ; 21 x 12 cm.
ISBN : 978-2-84671-087-9
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Science et public Image science Sciences opinion publique Index. décimale : 540 Chimie - minéralogie Résumé : Notre regard sur la science s'est profondément renouvelé depuis quelques décennies. Longtemps, celle-ci n'était interrogée que sur sa prétention à la vérité et il s'agissait donc d'examiner avant tout ce que l'administration de la preuve y a en propre. Mais le savant n'est pas un pur esprit. Le contexte de justification n'étant pas séparable du contexte de découverte, historiens, philosophes et sociologues mettent de plus en plus l'accent sur le caractère social de l'activité scientifique.
L'ouvrage de Bernadette Bensaude, qui s'est fait connaître par ses travaux d'histoire de la chimie, s'inscrit dans cette approche puisqu'il a pour thème le divorce de la science et de ce phénomène éminemment social qu'est l'opinion publique. La question des rapports de la science et de l'opinion est aussi vieille que la philosophie et l'auteur rappelle fort à propos que, science et opinion n'étant que divers degrés du savoir, une théorie de la science ne peut faire l'économie d'une réflexion sur l'opinion. On ne peut cependant en dire autant de l'opinion publique, ce dernier concept appartenant à un autre champ sémantique, non plus épistémologique mais politique. A cette première difficulté s'ajoute que nous avons des images contradictoires tant de la science que de l'opinion considérées en elles-mêmes. C'est dans les tensions entre ces différentes perspectives que l'histoire commune de la science et de l'opinion esquissée dans ce livre trouve son origine.
La première partie commence par décrire de façon fort suggestive les deux visages antithétiques de la science, inséparablement critique et dogmatique. Toute une tradition ne veut voir en effet dans la science que l'expression des Lumières. Sa fécondité s'expliquerait par ce qu'elle met en pratique le mot d'ordre de Kant : sapere aude, aie le courage de penser par toi-même. C'est ainsi que Claude Bernard faisait du doute la qualité principale du savant et que, plus près de nous, Popper exaltait les vertus de l'esprit critique et de la discussion rationnelle. Mais, comme François Lurçat nous le rappelait encore il y a peu de temps, s'en tenir là serait faire bon marché de l'autorité de la science. Quand le scientifique a parlé, le profane n'a plus qu'à se taire car, comme disait Comte, "chacun trouverait absurde de ne pas croire aux principes établis dans [l]es sciences par les hommes compétents". Ces deux composantes ne se présentent pour ainsi dire jamais à l'état pur et Condorcet par exemple, homme des Lumières s'il en est, prenait bien soin de soustraire la science au tribunal de l'opinion.
Si chacune des deux figures de la science assigne un ou parfois plusieurs rôles à l'opinion, celle-ci, dans la première partie, restait à l'arrière plan. Le rapport s'inverse dans la suivante, qui poursuit un double but : décrire l'essor de la vulgarisation scientifique, montrer ce faisant que, quoi qu'en disent certains, l'idée d'un fossé croissant entre la science et le public n'est qu'un mythe. Une place considérable est accordée au rôle des médias, qu'il s'agisse du journalisme scientifique, de la façon dont, face aux pouvoirs publics, Pasteur a su mobiliser la presse en sa faveur, ou encore de la création de musées comme le Palais de la découverte. L'auteur y propose également deux lectures de Bouvard et Pécuchet : selon toute vraisemblance, Flaubert voulait pointer du doigt une contradiction interne à la vulgarisation, mais il est également permis d'y voir une mise en scène de ces obstacles épistémologiques dont Bachelard a montré l'importance. Les trois derniers chapitres de cette partie décrivent l'opinion tour à tour disqualifiée, embrigadée puis malade, et en profitent pour égratigner au passage ces "médecins de l'opinion [qui] présentent eux-mêmes quelques symptômes de déficience".
La troisième partie, "Alternatives", suggère quelques pistes à explorer et tout d'abord deux contre-offensives, visant l'une à rendre la science moins dogmatique, l'autre à réhabiliter l'opinion publique éclairée telle qu'elle avait émergé au XVIIIe siècle. L'opinion n'est pas l'erreur, et déjà chez Aristote l'opinion droite remplissait des fonctions aussi bien politiques que cognitives. Le dernier chapitre, "Pour une doxologie", propose en conséquence de faire cohabiter plusieurs régimes de vérité et revient, sans peut-être le dire assez explicitement, sur la vieille question du rapport de l'entendement et de la volonté dans le jugement. D'un côté, dans tout jugement, même dans celui du plus compétent des experts, il y a une part qui revient à la décision volontaire; de l'autre, qu'est-ce qu'un citoyen qui n'aurait pas le courage de ses opinions ?
Tout n'est pas également convaincant dans ces pages. Ainsi, l'existence d'un "fossé grandissant" est peut-être un mythe; mais il en va ici comme de la question de savoir si oui ou non "le niveau baisse" à l'école : tant qu'on ne disposera pas de moyens fiables pour mesurer la distance qui sépare la science du public, il est à craindre que chacun continue à camper sur ses positions. De même, les rapports, fort complexes, entre opinion "doxique" et opinion publique auraient gagné à être examinés de façon plus méthodique.
S'il est donc difficile d'adhérer pleinement à la position défendue par l'auteur, l'ouvrage ne s'en signale pas moins par de nombreux mérites. Le principal tient certainement au sujet abordé, aux frontières du cognitif et du politique. Il va de soi qu'en ce qui concerne la science, ou du moins la science expérimentale, le premier contrôle est celui de l'expérience. Ne considérer la science que comme phénomène social, c'est ouvrir la porte à tous les abus : science allemande contre science juive, science bourgeoise contre science prolétarienne... Reste qu'il existe aussi un contrôle social de la science et qu'il serait regrettable que le public se laisse dessaisir, au profit d'on ne sait qui, de son droit de regard. A une époque où les hommes politiques s'en remettent de plus en plus à des comités d'experts, il est bon de dire haut et fort que l'expert n'est jamais omniscient, que, vu la diversité et la singularité des questions qui lui sont posées, le plus souvent, quelque part, sa compétence est en défaut; et l'on ne peut qu'approuver Bernadette Bensaude lorsqu'elle estime impératif de réhabiliter le régime de l'opinion comme vertu propre au citoyen.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité PH.87.076 306.45 BEN Livres Bibliothèque Fac. Sciences de l'Homme et de Société Ouvrage Exclu du prêt