Titre de série : |
La méthode, tome 2 |
Titre : |
La vie de la vie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Morin Edgar (1921-), Auteur |
Editeur : |
Paris : Éditions du Seuil |
Année de publication : |
1980 |
Importance : |
471 pp. |
Format : |
23 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Vie de la vie |
Index. décimale : |
100 Philosophie |
Résumé : |
La "révolution biologique" ouverte par la découverte de l'ADN n'est pas encore devenue la révolution conceptuelle qui, éclairant ses propres découvertes, permette d'élucider l'autonomie et la dépendance de l'organisation vivante par rapport à son environnement, l'autonomie et la dépendance mutuelle entre l'individu et l'espèce, et, pour un très grand nombre d'animaux, la société.
D'où un problème capital de la METHODE. Il est d'autant plus nécessaire de penser la vie que la biologie concernant non seulement la connaissance de nous-mêmes, mais aussi, de plus en plus, le destin de nos vies. Elle a ouvert l'ère des manipulations génétiques et cérébrales, l'ère de la biologisation et de l'industrialisation de la vie. Faut-il que, là encore, nous soyons incapables de contrôler une science qui ne peut se contrôler elle-même et que contrôlent désormais les moins contrôlés des contrôleurs, les puissances économiques vouées au profit? |
La méthode, tome 2. La vie de la vie [texte imprimé] / Morin Edgar (1921-), Auteur . - Paris : Éditions du Seuil, 1980 . - 471 pp. ; 23 cm. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Vie de la vie |
Index. décimale : |
100 Philosophie |
Résumé : |
La "révolution biologique" ouverte par la découverte de l'ADN n'est pas encore devenue la révolution conceptuelle qui, éclairant ses propres découvertes, permette d'élucider l'autonomie et la dépendance de l'organisation vivante par rapport à son environnement, l'autonomie et la dépendance mutuelle entre l'individu et l'espèce, et, pour un très grand nombre d'animaux, la société.
D'où un problème capital de la METHODE. Il est d'autant plus nécessaire de penser la vie que la biologie concernant non seulement la connaissance de nous-mêmes, mais aussi, de plus en plus, le destin de nos vies. Elle a ouvert l'ère des manipulations génétiques et cérébrales, l'ère de la biologisation et de l'industrialisation de la vie. Faut-il que, là encore, nous soyons incapables de contrôler une science qui ne peut se contrôler elle-même et que contrôlent désormais les moins contrôlés des contrôleurs, les puissances économiques vouées au profit? |
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