Titre de série : |
Pour (quoi) |
Titre : |
La philosophie politique : tome 1 |
Titre original : |
petit traité de théorie et de science politique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
LECA J., Auteur |
Editeur : |
Paris : Presses de sciences Po |
Année de publication : |
2001 |
Importance : |
297 p. |
Présentation : |
index des noms pp.281-291; index thématique pp.293-297 |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7246-0826-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Philosophie politique Théorie de science politique |
Index. décimale : |
100 Philosophie |
Résumé : |
La science prétend dire tout le réel, physique et social, et ainsi le dominer. La philosophie prétend dire... le reste, "le sens de la vie". Quant à "la politique", elle est mensonge. Vraiment? Et si tout cela, et son reflet obligé (la "revanche" de la nature physique "violentée" par les hommes, et de la "société civile", violentée par l'Etat, la "déconstruction" des lois scientifiques, la "réduction" de la philosophie à une illusion), n'était que billevesée? Et si l'unification de la science du génome humain, de l'intelligence artificielle, du marché et de la démocratie droit-de-l'hommesque n'était que les récent avatar du darwinisme social? Et si l'on avait oublié que l'homme, parce qu'il est social, parle toujours du réel "politiquement"? Et que la division "Nature"-"société" est elle-même politique parce que seuls des humains peuvent la formuler à partir des organisations où ils sont situés? Et si la philosophie était une partie du contexte de la découverte scientifique et la science, une partie du contexte de la découverte philosophique? Et si la musique et les mathématiques nous signifiaient également que les zoon politikon use toujours de langages sociaux de part en part pour essayer de dire plus que le social? Et si le politique, à la fois l'objet dont nous parlons et le lieu d'où nous parlons, révélait que le réel est à nos yeux irréductiblement plural en en désordre et que la science quelle qu'elle soit, loin de le réduire et l'épuiser (c'est-à -dire le dissoudre), le renouvelle en y trouvant toujours de nouvelles énigmes dont la résolution ne tombe jamais tout à fait juste? Et s'il ne pouvait y avoir de "théorie de tout" parce que nous nous essayons toujours à théoriser "universellement" à partir du seul "univers" humain que nous connaissions parce que c'est le seul dans lequel nous vivions: le "plurivers" politique?
Cette réflexion sur la science politique est donc aussi destinée aux philosophes et aux savants de toutes provinces, "durs" ou "mous", et à tout un chacun. |
Pour (quoi). La philosophie politique = petit traité de théorie et de science politique : tome 1 [texte imprimé] / LECA J., Auteur . - Paris : Presses de sciences Po, 2001 . - 297 p. : index des noms pp.281-291; index thématique pp.293-297 ; 22 cm. ISBN : 978-2-7246-0826-7 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Philosophie politique Théorie de science politique |
Index. décimale : |
100 Philosophie |
Résumé : |
La science prétend dire tout le réel, physique et social, et ainsi le dominer. La philosophie prétend dire... le reste, "le sens de la vie". Quant à "la politique", elle est mensonge. Vraiment? Et si tout cela, et son reflet obligé (la "revanche" de la nature physique "violentée" par les hommes, et de la "société civile", violentée par l'Etat, la "déconstruction" des lois scientifiques, la "réduction" de la philosophie à une illusion), n'était que billevesée? Et si l'unification de la science du génome humain, de l'intelligence artificielle, du marché et de la démocratie droit-de-l'hommesque n'était que les récent avatar du darwinisme social? Et si l'on avait oublié que l'homme, parce qu'il est social, parle toujours du réel "politiquement"? Et que la division "Nature"-"société" est elle-même politique parce que seuls des humains peuvent la formuler à partir des organisations où ils sont situés? Et si la philosophie était une partie du contexte de la découverte scientifique et la science, une partie du contexte de la découverte philosophique? Et si la musique et les mathématiques nous signifiaient également que les zoon politikon use toujours de langages sociaux de part en part pour essayer de dire plus que le social? Et si le politique, à la fois l'objet dont nous parlons et le lieu d'où nous parlons, révélait que le réel est à nos yeux irréductiblement plural en en désordre et que la science quelle qu'elle soit, loin de le réduire et l'épuiser (c'est-à -dire le dissoudre), le renouvelle en y trouvant toujours de nouvelles énigmes dont la résolution ne tombe jamais tout à fait juste? Et s'il ne pouvait y avoir de "théorie de tout" parce que nous nous essayons toujours à théoriser "universellement" à partir du seul "univers" humain que nous connaissions parce que c'est le seul dans lequel nous vivions: le "plurivers" politique?
Cette réflexion sur la science politique est donc aussi destinée aux philosophes et aux savants de toutes provinces, "durs" ou "mous", et à tout un chacun. |
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