Titre de série : |
Cahiers Evangile, 162 |
Titre : |
« La terre que je te ferai voir ». La terre dans la Bible |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Martine Dulaey, Auteur ; Service biblique Evangile et vie, Directeur de publication, rédacteur en chef |
Editeur : |
Paris : Édition du Cerf |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
144 pp. |
Format : |
19 cm |
Note générale : |
Suppl. au n° 162. |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Augustin |
Index. décimale : |
221 |
Résumé : |
Avant d’exposer le travail de l’évêque d’Hippone sur l’un et l’autre Testament, Martine Dulaey présente, textes à l’appui, les grandes options herméneutiques qui le guident. Que l’Ancien Testament soit un livre scellé qui ne s’éclaire qu’à la lumière du Christ n’est certes pas un scoop ; Augustin reprend ce qui, dès la rédaction du Nouveau Testament, a guidé les premières générations chrétiennes. « Quand nous lisons les Psaumes, les Prophètes ou la Loi, nous devons mettre toute notre attention à y voir le Christ, à y comprendre le Christ. » Augustin est autrement neuf quand il affirme que l’Écriture n’est pas l’enregistrement pur et simple de la Parole de Dieu, car ce dernier ne parle ni grec, ni latin, ni hébreu ; elle est un enseignement divin passant par des paroles humaines. Augustin professe aussi l’inspiration du texte hébreu et du texte grec. Sa doctrine de l’inspiration et de la multiplicité des sens vrais permet d’ailleurs une grande souplesse. L’interprétation d’un passage peut être porteuse d’un sens vrai tout en étant erronée du point de vue de l’analyse textuelle ; d’un texte peuvent jaillir plusieurs interprétations vraies. En un mot, la lecture fondamentaliste de l’Écriture est récusée chez l’évêque d’Hippone.
Une fois ces bases bien établies, M. Dulaey explore pour nous les travaux d’Augustin sur les deux Testaments, tant les plus connus, tel le Commentaire des Psaumes oucelui sur l’évangile de Jean, que ceux que l’on méconnaît. D’ailleurs, le lecteur le notera avec soin / Un exemple montre combien l’exégèse est partout présente dans l’œuvre d’Augustin : le commentaire le plus fouillé du Psaume 21 ne se trouve pas dans les Commentaires, mais bien dans une Épître… |
Cahiers Evangile, 162. « La terre que je te ferai voir ». La terre dans la Bible [texte imprimé] / Martine Dulaey, Auteur ; Service biblique Evangile et vie, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris : Édition du Cerf, 2012 . - 144 pp. ; 19 cm. Suppl. au n° 162. Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Augustin |
Index. décimale : |
221 |
Résumé : |
Avant d’exposer le travail de l’évêque d’Hippone sur l’un et l’autre Testament, Martine Dulaey présente, textes à l’appui, les grandes options herméneutiques qui le guident. Que l’Ancien Testament soit un livre scellé qui ne s’éclaire qu’à la lumière du Christ n’est certes pas un scoop ; Augustin reprend ce qui, dès la rédaction du Nouveau Testament, a guidé les premières générations chrétiennes. « Quand nous lisons les Psaumes, les Prophètes ou la Loi, nous devons mettre toute notre attention à y voir le Christ, à y comprendre le Christ. » Augustin est autrement neuf quand il affirme que l’Écriture n’est pas l’enregistrement pur et simple de la Parole de Dieu, car ce dernier ne parle ni grec, ni latin, ni hébreu ; elle est un enseignement divin passant par des paroles humaines. Augustin professe aussi l’inspiration du texte hébreu et du texte grec. Sa doctrine de l’inspiration et de la multiplicité des sens vrais permet d’ailleurs une grande souplesse. L’interprétation d’un passage peut être porteuse d’un sens vrai tout en étant erronée du point de vue de l’analyse textuelle ; d’un texte peuvent jaillir plusieurs interprétations vraies. En un mot, la lecture fondamentaliste de l’Écriture est récusée chez l’évêque d’Hippone.
Une fois ces bases bien établies, M. Dulaey explore pour nous les travaux d’Augustin sur les deux Testaments, tant les plus connus, tel le Commentaire des Psaumes oucelui sur l’évangile de Jean, que ceux que l’on méconnaît. D’ailleurs, le lecteur le notera avec soin / Un exemple montre combien l’exégèse est partout présente dans l’œuvre d’Augustin : le commentaire le plus fouillé du Psaume 21 ne se trouve pas dans les Commentaires, mais bien dans une Épître… |
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