Titre : |
Saint Anselme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Corbin (1936-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Cerf |
Année de publication : |
2004 |
Collection : |
Philosophie & Théologie |
Importance : |
203 pp. |
Format : |
21,5 x 13,5 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-204-07394-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Tags : |
Anselme de Cantorbéry |
Index. décimale : |
245.2 |
Note de contenu : |
Saint Anselme, enfant d'Aoste (1033), moine et abbé du Bec (1059-1093); archevêque-primat de Cantorbéry (mort en 1109), est resté célèbre pour la preuve de l'existence de Dieu qu'il a proposée dans son Proslogion (1078). Voulait-il déduire cette existence d'une notion préalable, elle de l'Être le plus parfait qui se puisse concevoir? La teneur négative du Nom qu'il reconnaît à Dieu: "Tu es quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pené", la procédure négative de la preuve, l'ensemble des textes montrent, au contraire, qu'il tente de décrire la percée de la divine Parole au plus intime du coeur, pour le déloger de sa suffisance et le tourner vers plus grand que lui. Comme il n'y a plus alors de distance entre l'ontologie et la christologie, le Dieu qu'il confesse est bien le Père de Jésus-Christ, Dieu passant toute idée de Dieu dans l'Alliance qu'il scelle "une fois pour toutes" avec l'homme (Rm 6, 10). |
Saint Anselme [texte imprimé] / Michel Corbin (1936-....), Auteur . - Paris : Cerf, 2004 . - 203 pp. ; 21,5 x 13,5 cm. - ( Philosophie & Théologie) . ISBN : 978-2-204-07394-3 Langues : Français ( fre)
Tags : |
Anselme de Cantorbéry |
Index. décimale : |
245.2 |
Note de contenu : |
Saint Anselme, enfant d'Aoste (1033), moine et abbé du Bec (1059-1093); archevêque-primat de Cantorbéry (mort en 1109), est resté célèbre pour la preuve de l'existence de Dieu qu'il a proposée dans son Proslogion (1078). Voulait-il déduire cette existence d'une notion préalable, elle de l'Être le plus parfait qui se puisse concevoir? La teneur négative du Nom qu'il reconnaît à Dieu: "Tu es quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pené", la procédure négative de la preuve, l'ensemble des textes montrent, au contraire, qu'il tente de décrire la percée de la divine Parole au plus intime du coeur, pour le déloger de sa suffisance et le tourner vers plus grand que lui. Comme il n'y a plus alors de distance entre l'ontologie et la christologie, le Dieu qu'il confesse est bien le Père de Jésus-Christ, Dieu passant toute idée de Dieu dans l'Alliance qu'il scelle "une fois pour toutes" avec l'homme (Rm 6, 10). |
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